Mabel est une chienne beagle qui a été sauvé avec plus de 4 000 autres. Il a passé plus de sept ans à donner naissance à des portées. Ses progénitures servaient à des tests et des recherches.
Cependant, la vie lui a donné une seconde chance. Depuis, elle est heureuse de se promener, d’aller au restaurant ou simplement de mâchouiller un jouet.
En effet, ce sont des activités qui semblent normales pour un animal de compagnie. Cependant, Mabel n’avait jamais eu l’occasion de les expérimenter auparavant.
Les chiens sauvés d’un laboratoire se sont alors retrouvés dans différentes organisations de défense des animaux et dans des refuges.
Cette chienne a été prise en charge par People for the Ethical Treatment of Animals (PETA). Elle a alors noué un lien particulier avec Natalie Hawkins, directrice des ressources humaines de l’organisation. Bien que cette femme et son mari n’aient pas eu l’intention d’adopter l’un ou l’autre des chiens sauvés, le beagle a conquis leur cœur.
Un changement de vie
La chienne Mabel adore regarder par les fenêtres, car tout ce qu’elle voit est nouveau pour elle.
Le 5 août, cela faisait un an que Hawkins et son partenaire avaient adopté Mabel. Pour commémorer cet anniversaire, ils ont publié sur leur site web des photos de la chienne. Celle-ci est constamment étonnée de voir à quoi ressemble la vie en dehors d’un laboratoire, qu’elle peut se reposer sans entendre des milliers de chiens aboyer la nuit. De plus, elle peut désormais recevoir toute l’attention dont elle a besoin depuis sept ans.
Lorsque la chienne est arrivée dans sa nouvelle maison, elle a dormi pendant plusieurs jours, comme si elle avait connu le repos pour la première fois. « Je pense que c’étaient ses premiers moments de paix et de tranquillité ».
Une chienne heureuse !
Après un long repos, la chienne est alors sortie pour découvrir un monde qu’elle ne connaissait pas, loin de son enclos d’avant. Voir les oiseaux dans le parc, sentir le sable dans ses pattes et même regarder par la fenêtre lui a donné le sourire.
« Elle s’asseyait et regardait par la fenêtre pendant longtemps. Et la pluie, c’était quelque chose de nouveau pour elle », commente sa propriétaire. « Elle ne savait pas comment dormir dans un lit, elle appréciait les friandises. Toutes ces choses étaient complètement nouvelles pour elle.
Le propriétaire de Mabel espère que cette histoire touchera le plus grand nombre de personnes possible et sensibilisera à la souffrance des animaux vivant en laboratoire, qui ne verront probablement jamais la lumière du jour.
