Une femelle requin épaulette vivant depuis quatre ans au zoo de Brookfield, à Chicago (États-Unis). Elle est devenue mère pour la première fois après l’éclosion d’un de ses œufs, devenant ainsi le deuxième cas de reproduction asexuée de l’espèce dans le pays.
La direction du zoo a expliqué que le requin n’avait jamais vécu avec un compagnon depuis son arrivée en 2019. Ainsi, la femelle avait produit un œuf fertile sans avoir besoin d’être fécondée par un mâle.
« À partir de 2022, le requin femelle adulte a commencé à pondre deux à quatre œufs par mois. L’un de ces œufs était fertile. Et, après cinq mois d’incubation, le petit a éclos et a été surveillé en coulisses par le personnel », a expliqué la direction du zoo.
Le bébé requin épaulette
Après avoir passé plusieurs mois sous la surveillance du zoo et les soins de sa mère, le personnel a partagé les premières images de la créature sur Internet. Sur les photos, le requin âgé de quelques mois présente des taches noires et brunes sur sa peau blanche.
Âgé de deux mois, il mesure alors 12 centimètres de long. Par ailleurs, la direction prévoit que le spécimen atteindra un mètre de long.
Aussi, ce requin épaulette se nourrit de capelan haché, de tentacules de calamars et autres fruits de mer.
La direction du zoo espère que les visiteurs prendront le temps de rendre visite au nouveau membre de la famille. Aussi, il explique qu’il s’agit du deuxième zoo à signaler la présence d’un bébé requin épaulette né d’une reproduction asexuée.
La parthénogenèse
Selon les informations de NPR, le premier cas accrédité de reproduction asexuée chez les requins se trouve à l’Aquarium de Nouvelle-Angleterre à Boston. C’est pourquoi les employés de ce zoo ont collaboré avec le zoo de Chicago afin que ces petits requins bénéficient de tous les soins nécessaires.
Par ailleurs, les requins épaulettes sont des créatures essentiellement nocturnes. On les trouve dans les eaux chaudes au large de la Nouvelle-Guinée. Et jusqu’à la côte nord de l’Australie.
Le type de reproduction asexuée observé chez ces spécimens s’appelle parthénogenèse apodictique. Au lieu de combiner un ovule avec un spermatozoïde, on utilise un corps polaire, produit de cellules germinales qui subissent une méiose pour produire des ovules.
