La fascination pour les félins à travers l’histoire a été palpable dans diverses civilisations. Elles soulignent leur importance à la fois dans la mythologie et dans la réalité biologique. Les cultures anciennes, telles que les Grecs et les Égyptiens, vénéraient ces animaux majestueux. D’ailleurs, ils attribuaient des caractéristiques divines et des rôles protecteurs à divers animaux, notamment les lions et les tigres. La vénération de divinités félines telles que Bastet et Sekhmet en Égypte en témoigne largement.
Cette vénération reflète l’admiration pour leur élégance et leur puissance. Mais cela symbolise aussi le profond symbolisme que les félins représentaient dans ces sociétés. Cela va de la protection à la représentation de la guerre et de la fertilité.
Nous aimons les chats pour leur douceur, leur personnalité et, en général, leur existence. Nous les appelons aussi félins, et nous avons tendance à penser que les autres « jolis minous », comme les tigres et les lions, sont aussi des félins, mais en plus grands.
La taxonomie est un système scientifique de classification des êtres vivants mis au point par Linné au XVIIIe siècle. Elle fournit alors le cadre permettant de comprendre la diversité et les relations entre ces animaux. Ce système classe les êtres vivants dans une hiérarchie qui comprend le règne, l’embranchement, la classe, l’ordre, la famille, le genre et l’espèce, facilitant ainsi la compréhension de leur biologie et de leur évolution.
Dans ce système, les félidés sont classés dans la famille des Felidae. Cette dernière est divisée en sous-familles telles que les Pantherinae et les Felinae. Elle différencie alors les grands « félidés » tels que les lions et les tigres des membres plus petits du groupe tels que les chats. En d’autres termes, les chats domestiques sont des félins, tandis que les tigres, les lions et quelques autres grands félins sont des panthérinés.
Qu’est-ce qu’un félin et qu’est-ce qu’un félidé ? La clé scientifique de cette question
La distinction entre les genres et les espèces au sein de la famille des félidés est cruciale pour comprendre la diversité qui existe parmi ces animaux. Par exemple, le genre Panthera comprend certains des grands félins les plus connus. Cela comprend le lion (Panthera leo) et le tigre (Panthera tigris). Il existe aussi d’autres félidés plus petits, tels que le chat domestique (Felis catus) et le guépard (Acinonyx jubatus). En général, on les classe dans d’autres genres.
Cette classification reflète une différence particulière entre ces familles, à savoir la capacité de rugir. Cette dernière est propre aux membres du genre Panthera, à l’exception de la panthère des neiges.
Ronronnement et rugissement des lions et des tigres
La capacité de rugir, caractéristique des grands félins du genre Panthera, contraste avec le ronronnement typique des félins eux-mêmes, les chats. Cette différence réside dans l’anatomie de l’appareil phonatoire. Il permet alors aux lions, tigres, léopards et jaguars de produire des rugissements puissants, une caractéristique absente chez les animaux n’appartenant pas à ce groupe.
Cette adaptation n’a pas seulement des implications pour la communication entre ces animaux. En effet, elle reflète également la diversité évolutive au sein de la famille des Felidae. Elle montre comment les différentes espèces ont développé des capacités uniques pour s’adapter à leur environnement et à leur mode de vie.
