Le poisson à main rouge de l’île de Tasmanie pourrait vivre ses derniers jours en mer. En effet, des scientifiques de Tasmanie ont décidé de retirer les quelques spécimens restants de la mer pour les transférer dans des centres de reproduction. Ils espèrent ainsi préserver cette espèce gravement menacée d’extinction.
La population de ces poissons a considérablement diminué ces dernières années en raison de la dégradation de leur habitat. Selon les informations de The Guardian, des spécimens seront placés dans une zone de reproduction sur l’île afin de les protéger des vagues de chaleur marine prévues pour l’été.
Tanya Plibersek, ministre de l’Environnement de l’île, a expliqué qu’une dérogation avait été accordée au titre de la loi fédérale sur l’environnement. Et ce, dans le but de prendre des mesures pour préserver ces animaux.
Le poisson qui marchait sur terre
Ce poisson a la particularité d’utiliser ses grandes nageoires comme des mains pour marcher sur les fonds marins.
M. Plibersek a expliqué que le gouvernement albanais avait investi 240 000 euros pour protéger cette espèce et améliorer les conditions de son habitat. En effet, il s’agit probablement du poisson le plus menacé au monde.
Toutes les organisations félicitent la collaboration du gouvernement. En effet, ce dernier s’est joint aux efforts déployés pour préserver le poisson à main rouge. De plus, toute aide est la bienvenue tant ces animaux « sont vraiment emblématiques de la Tasmanie. Aussi, ils sont rares, ils sont beaux et ils sont laids. Et ils constituent un véritable trésor.
Selon les informations, il existe 14 espèces de poissons à main en Australie. Aussi, le poisson main rouge se distingue par ses couleurs vives. Les spécimens qui existent dans la région sont considérés comme un trésor national.
Éviter le sort de leurs parents
Les autorités veulent éviter que le poisson à main rouge ne connaisse la même fin que son proche parent, la main lisse. Une espèce déclarée éteinte par l’Union internationale pour la conservation de la nature en mai 2020. Cela avait d’ailleurs été une nouvelle catastrophique puisqu’il s’agit du premier poisson marin à disparaître à l’ère moderne.
L’organisation internationale a expliqué que ce cas mettait en évidence la sensibilité de cette famille d’animaux. Le changement climatique, la destruction de leur habitat et la pollution des mers sont les plus grandes menaces de ces poissons.
Par ailleurs, les collaborateurs du Handfish Conservation Project ont expliqué que ces animaux ne mesurent pas plus de 15 centimètres de long. Aussi, ils ne vivent que dans les eaux de Tasmanie.
