8 médicaments courants qui nécessitent une ordonnance en raison d’effets secondaires découverts

Découvrez pourquoi ces médicaments nécessitent une surveillance stricte pour assurer votre sécurité.

L’Agence européenne des médicaments (EMA) a récemment publié une déclaration alarmante. Elle met en garde contre les risques neurologiques liés à l’utilisation de médicaments à base de pseudoéphédrine. En réponse, l’Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) a pris des mesures strictes. Désormais, ces médicaments ne seront plus disponibles sans prescription médicale. Cette décision vise à protéger la santé publique face à des risques avérés.

Ces médicaments, couramment utilisés contre la congestion nasale, sont des vasoconstricteurs. Ils agissent en rétrécissant les vaisseaux sanguins dans le nez, soulagent rapidement la congestion. Cependant, cette efficacité apparente cache des dangers potentiels. La découverte récente des risques neurologiques a bouleversé la réglementation. La France suit donc les recommandations européennes pour limiter leur usage.

Une liste précise de médicaments concernés

8 médicaments courants qui nécessitent une ordonnance en raison d'effets secondaires découverts
Capture Facebook

L’ANSM a identifié huit médicaments contenant de la pseudoéphédrine. Parmi eux figurent « Actifed Rhume », « Humex Rhume », «Clarinase», « Dolirhume paracétamol et pseudoéphédrine », « Aerinaze» «Reactine cétirizine pseudoéphédrine»,« Nurofen Rhume » ou encore « Rhinadvil ». Tous partagent la même substance active. Ces médicaments étaient, jusqu’ici, en vente libre pour soulager la congestion nasale liée au rhume ou aux allergies.

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Mais la nouvelle réglementation change la donne. Désormais, une prescription médicale est nécessaire pour en acheter. Cette mesure est prise pour limiter leur usage abusif et réduire les risques pour la santé. En effet, leur consommation non contrôlée peut entraîner des effets secondaires graves. La prudence s’impose donc, surtout face aux nouveaux dangers identifiés.

Les risques neurologiques et cardiovasculaires

Les autorités sanitaires françaises et européennes ont mis en évidence des risques sérieux. La pseudoéphédrine peut causer des troubles neurologiques, notamment le syndrome d’encéphalopathie postérieure réversible. Ce trouble se manifeste par des maux de tête, des troubles visuels, des convulsions ou une diminution du niveau de conscience. Ces effets peuvent apparaître brutalement et nécessitent une prise en charge immédiate.

Par ailleurs, ces médicaments augmentent le risque de maladies cardiaques. Des événements comme les crises d’angine ou même les accidents vasculaires cérébraux peuvent survenir, même chez des patients sans antécédents. La dose ou la durée du traitement n’atténuent pas nécessairement ces dangers. C’est pourquoi les autorités recommandent désormais de ne pas utiliser ces médicaments pour traiter un simple rhume.

Une réglementation renforcée pour protéger la population

Cette évolution réglementaire s’inscrit dans une volonté collective de sécurité. Depuis un an, l’EMA recommande déjà aux personnes hypertendives ou atteintes de maladies rénales de s’abstenir d’utiliser ces médicaments. La France a décidé d’aller plus loin en interdisant la publicité directe. Cela a pour but de réduire la consommation et d’éviter les économies d’échelle nuisibles à la santé.

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Aujourd’hui, la restriction à la vente sans prescription constitue une étape importante. Elle limite l’automédication et le recours abusif à ces vasoconstricteurs. Inévitablement, cela encourage un dialogue plus serein avec le professionnel de santé. Parce que face à un simple rhume, la majorité des symptômes disparaissent spontanément en une semaine à dix jours. La prudence reste donc de mise.