Pendant sept interminables années, ce pauvre chien a vécu dans une cage d’à peine 3 m2, sans jamais connaître la douceur de l’amour. La liberté, qu’il considérait comme un but inatteignable, est enfin arrivée à la mort de ses maîtres. Désormais, pris en charge par l’association L’Homme et son Chien, l’animal est en voie de guérison.
Diego n’était plus qu’une ombre enfermée dans une cage étroite oubliée de tous. Telle une tache noire que les anciens membres de son foyer ont effacée de leur cœur.
Derrière les barreaux, le chien Diego attendait un simple repas, une goutte d’eau, un geste d’amour, une porte qui s’ouvre sur la liberté.
Ce chien, prisonnier de la cruauté humaine, a connu la violence
« Une main levée et une tête baissée », explique Dominique, de l’association de protection animale L’Homme et son Chien. Exposé aux intempéries tout au long de l’année, Diego a subi la gifle du vent, l’étreinte suffocante d’un soleil de plomb et les pluies tropicales.
Ce n’est qu’au bout de sept ans, suite au décès de ses maîtres, que ce chien prisonnier a pu enfin s’échapper de ce lieu de torture.
« Nous avons retrouvé Diego par l’intermédiaire de la petite amie du petit-fils de ses « maîtres », car il était sur le point d’être saisi », explique Dominique. « J’ai tout de suite accepté de le prendre dans notre association après avoir appris sa triste existence… ».
Diego est libre et veut vivre pleinement sa vie !
Finalement, Diego s’est envolé vers un avenir meilleur. Le voyage de 20 heures, bien qu’épuisant, en valait la peine. Le chien a effectivement atterri au Perche, où sa famille d’accueil l’a accueilli à bras ouverts.
Cependant, les premiers jours de la nouvelle vie de ce chien n’ont pas été tout roses. « Nous avons dû lui administrer du Prozac pour enrayer le syndrome d’enfermement qu’il avait développé au fil des ans », explique notre interlocuteur. Cependant, tout cela est derrière lui, même si, bien sûr, ses vieux démons peuvent encore le rattraper s’il se retrouve dans une situation qui l’angoisse… ».
Diego l’ex-chien prisonnier est actuellement à l’adoption. Son foyer idéal ? Une personne seule avec une maison et un jardin ». Et qui « vit de préférence à la campagne » et qui « n’a pas d’autres animaux ». Son petit « défaut » ? Un penchant pour les sucreries. Un caractère qui n’est pas surprenant, compte tenu des épreuves qu’il a traversées.