Une simple bougie d’encens tourne au drame : elle finit à l’hôpital

Quand une bougie d'encens se transforme en cauchemar : un acte apparemment innocent qui aurait pu coûter cher et se terminer dans un service hospitalier.

Une soirée tranquille, une maison silencieuse, et l’envie de créer une ambiance apaisante. Voilà ce que cherchait Léa, 34 ans, en allumant de l’encens dans son salon. Elle pensait passer une soirée relaxante après une journée chargée. Rien ne laissait présager que ce geste anodin allait l’envoyer à l’hôpital quelques heures plus tard.

Léa utilise régulièrement de l’encens. Elle aime les parfums boisés, le calme qu’ils apportent, l’atmosphère qu’ils créent. Ce soir-là, elle choisit un bâton au bois de santal. Elle le place dans son porte-encens habituel, près de la fenêtre entrouverte. Pendant que le parfum se diffuse lentement, elle s’installe sur son canapé avec un livre.

Mais après une trentaine de minutes, elle commence à sentir un malaise. Ses yeux picotent. Sa gorge la gratte. Puis vient la toux. Une toux sèche, persistante, de plus en plus forte. Son souffle devient court. Elle se lève difficilement pour aérer, mais la sensation d’oppression ne disparaît pas. Bien au contraire.

Une réaction violente et inattendue

Léa n’a jamais eu de problèmes respiratoires. Elle ne fume pas. Elle ne souffre pas d’asthme. Alors quand elle sent sa poitrine se resserrer, elle panique. Elle tente de calmer sa respiration, mais l’air semble manquer. Elle appelle sa sœur, qui vit à dix minutes. À son arrivée, Léa est en sueur, incapable de parler clairement. La gorge en feu. Les yeux larmoyants. Direction les urgences.

À l’hôpital, les médecins agissent rapidement. Ils lui administrent de l’oxygène et réalisent une série de tests. Verdict : réaction allergique aiguë provoquée par une forte concentration de particules en suspension. L’encens, mal ventilé, a saturé l’air ambiant. Les composants chimiques dégagés pendant la combustion ont irrité ses voies respiratoires. Chez Léa, cela a déclenché une inflammation brutale.

Les médecins confirment que certaines variétés d’encens libèrent des substances toxiques lorsqu’on les brûle dans un espace mal aéré. Résines, solvants, parfums de synthèse : la combustion de ces éléments peut s’avérer dangereuse, surtout si elle dure trop longtemps. Dans certains cas, une seule exposition suffit à provoquer des troubles sérieux.

L’encens naturel ne garantit pas toujours la sécurité

Léa croyait utiliser un produit sain. L’emballage mentionnait “100 % naturel”. Pourtant, l’analyse des particules détectées dans son logement montre la présence de dérivés chimiques. Une enquête sur la composition exacte du bâton d’encens est en cours. Le magasin où elle l’a acheté a été informé. D’autres signalements pourraient suivre.

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Après deux jours sous surveillance, Léa a pu rentrer chez elle. Elle récupère lentement, mais les médecins lui ont conseillé d’éviter à l’avenir tout type d’encens ou de bougie parfumée. Une mésaventure qui l’a profondément marquée.

Ce soir-là, elle voulait simplement se détendre. Quelques volutes de fumée ont suffi pour transformer un moment paisible en urgence médicale. Depuis, Léa ventile systématiquement son intérieur et lit chaque étiquette avec attention.