Vishwash Kumar Ramesh, le seul survivant du crash de l’avion AI 171, vit un véritable cauchemar. Le 12 juin dernier, le Boeing d’Air India reliant Ahmedabad à Londres s’est écrasé peu après le décollage. Sur les 272 passagers à bord, 270 ont perdu la vie. Pourtant, contre toute attente, Vishwash a survécu, mais ce miracle lui laisse un goût amer. Son histoire bouleverse et soulève des questions sur la fragilité de la vie et le poids du survivant.
Survivant du crash d’Air India : un miracle au cœur d’un désastre
Il était 13h38 lorsque l’avion a quitté l’aéroport d’Ahmedabad. La cabine était remplie d’espoir. Pourtant, en quelques instants, tout a basculé. Lorsqu’il atteignit environ 150 mètres d’altitude, le vol a commencé à sciemment descendre. Le pilote a lancé un appel de détresse : « Mayday ». La situation était désespérée. La perte de puissance du moteur a forcé l’avion à faire un atterrissage d’urgence. La chape de feu s’est rapidement propagée après l’impact.
Les vidéos de l’accident, diffusées sur les réseaux sociaux, montrent une scène apocalyptique. L’avion, en flammes, s’écrase contre une résidence universitaire. La déflagration est impressionnante, probablement due aux réservoirs pleins de kérosène. La majorité des passagers n’a pas survécu. Vishwash, lui, a réussi à s’extraire de cette fournaise. Son courage et sa détermination lui ont permis de sortir vivant de l’enfer, seul. Cependant, sa priorité a vite été le sauvetage de son frère Ajay, installé près de lui. Mais il arrive trop tard. Ajay ne pourra être sauvé.
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Le poids insupportable de la culpabilité
Six jours après la tragédie, Vishwash a assisté aux funérailles de son frère. Traînant encore ses blessures, il a participé à la mise en bière. Son témoignage, relayé par le journal britannique The Sun, est bouleversant. Il confie ses remords et sa douleur. « Si nous avions été assis ensemble, nous aurions peut-être tous les deux survécu », avoue-t-il. Il s’interroge sans cesse : pourquoi n’a-t-il pas pu sauver Ajay ?
Ce qui hante également Vishwash, c’est le sentiment d’injustice. En plein voyage de retour en Angleterre, leurs projets se sont brisés en un instant. La difficulté de faire face à cette perte est immense. Il confie à ses proches qu’il aurait préféré ne pas survivre, face à la culpabilité qui l’accable. Ce sentiment, connu sous le nom de syndrome du survivant, cocasse mais douloureux, ronge son esprit jour après jour.
Ce survivant exceptionnel doit aussi vivre avec la conscience d’être un miracle. Pourtant, le poids de cette expérience le plonge dans un profond mal-être. La simplicité de la vie — un vol, une famille, un avenir — a été brutalement bouleversée. La tragédie de l’avion AI 171 reste gravée dans sa mémoire. Elle raconte aussi l’importance de la résilience face à la douleur et à la perte.
Vishwash demeure un symbole de survie, mais aussi un rappel poignant de l’imprévisibilité de la vie. Face à l’invisible, il continue de lutter contre ses démons. Son histoire invite à réfléchir sur la fragilité humaine et la valeur de chaque instant.