Le 12 juin 2025, un tragique accident d’avion a secoué le monde de l’aviation civile. Un Boeing 787-8 Dreamliner, opérant le vol AI171 entre Ahmedabad et Londres Gatwick, s’est écrasé peu après son décollage. La tragédie, qui a coûté la vie à 241 personnes à bord et blessé plusieurs autres au sol, marque la première catastrophe impliquant un 787-8 de cette envergure depuis son lancement en 2011. Les enquêteurs indiens, américains et britanniques travaillent d’arrache-pied pour comprendre les causes exactes du drame.
Contexte du crash de l’avion et initiales alarmantes

Dès le décollage, la situation s’est rapidement détériorée. Piloté par deux commandants expérimentés – le commandant Sumeet Sabharwal, avec plus de 22 ans d’expérience, et son copilote Clive Kundar, doté de plus de 9 000 heures de vol – l’avion transportait 242 personnes et près de 100 tonnes de carburant. À 13h39, l’appareil quitte la piste de l’aéroport international Sardar Vallabhbhai Patel.
Quelques secondes avant le décollage, le cockpit a émis un signal de détresse. Puis, l’avion a éprouvé de grandes difficultés à atteindre une altitude suffisante. Les images recueillies montrent un vol à basse altitude, survolant un quartier résidentiel, avant une explosion visible à l’horizon.
Les premières données indiquent que l’appareil n’a pas pu prendre de l’altitude, atteignant à peine 190 mètres, puis a commencé à descendre. La zone d’impact comprend des immeubles résidentiels, endommagés gravement. Selon des témoins et des images, l’avion est resté en vol pendant seulement une trentaine de secondes après la sortie de piste. La rapidité de la chute laisse penser qu’un problème mécanique ou une panne majeure a peut-être été en cause, rendant impossible toute réaction de l’équipage.
Les premiers analyses se concentrent sur les causes possibles : panne moteur, impact aviaire ou erreur humaine. Car, dans ce genre de situation, chaque seconde compte. Pour l’instant, l’enquête ne cherche pas à désigner un responsable, mais à révéler la réalité derrière cette catastrophe.
D’autres hypothèses expliquent le crash de l’avion d’Air India

Une hypothèse majeure concerne une panne de deux moteurs
En aviation, une défaillance simultanée des deux moteurs est extrêmement rare. Pourtant, certains experts évoquent cette possibilité, soulignant que l’avion semblait manquer de puissance lors du décollage. La question se pose : aurait-il défié un problème lors de la montée initiale ? La panne pourrait également provenir d’un dysfonctionnement du système d’alimentation en carburant. Si le carburant était contaminé ou obstrué, cela pourrait expliquer une perte soudaine de puissance.
Une autre piste concerne l’impact aviaire
La région de Ahmedabad est connue pour son importante faune aviaire. Des collisions avec des oiseaux peuvent entraîner une perte de puissance ou une panne moteur, affectant la sécurité du vol. D’ailleurs, les données indiquent que le nombre de collisions aviaires a augmenté récemment dans cette zone, notamment dans l’aéroport d’Ahmedabad, qui est fréquenté par de nombreux oiseaux. Si l’avion a absorbé un ou plusieurs oiseaux, cela pourrait avoir compromis la stabilité et le fonctionnement des moteurs.
Enfin, certains experts suggèrent que la configuration de l’appareil lors du décollage aurait pu jouer un rôle. En particulier, la non-sortie des ailerons – ces surfaces mobiles qui contrôlent l’assiette de l’avion – pourrait expliquer la difficulté à atteindre la bonne altitude. La chaleur intense et la raréfaction de l’air, dues à une température proche de 40°C, compliquent aussi le décollage. Une erreur de réglage ou une défaillance humaine pourrait avoir laissé les volets ou autres systèmes indispensables non déployés, empêchant un décollage sécurisé.
Les experts interrogés insistent sur le fait qu’il reste beaucoup d’incertitudes. La lecture des boîtes noires, la vérification de l’épave et l’analyse des données de vol permettront d’établir un diagnostic précis. Cependant, il faut souligner que la double panne moteur demeure une hypothèse très rare, ce qui oriente vers d’autres causes possibles, comme un impact aviaire ou une erreur humaine.