Ce dimanche, Ahmedabad a été témoin d’un moment douloureux. Les familles des victimes du tragique accident du Boeing 787 d’Air India ont assisté aux funérailles. Ce drame survenu jeudi dernier, reste gravé dans les mémoires. À la dernière minute après le départ de l’aéroport international Sardar Vallabhbhai Patel d’Ahmedabad, en Inde, à destination de l’aéroport de Londres-Gatwick au Royaume-Uni. Au total, le crash a causé la mort de 279 personnes, la première catastrophe aérienne en Inde depuis 2014.
Ce nombre fait frémir. Parmi les victimes, 47 ont été identifiées grâce à l’ADN de leurs proches. La douleur est encore bien présente pour les familles. Beaucoup attendent encore que les corps de leurs proches soient identifiés. La cérémonie hindoue, centrée sur la prière, a permis à certains de rendre hommage à leurs défunts. Megha Mehta, physiothérapeute à bord, a vu ses proches se réunir pour une dernière fois. Toutefois, la difficulté de cette étape n’a pas échappé à tous : on leur a demandé de ne pas ouvrir les cercueils. Une décision douloureuse, face aux corps calcinés et dispersés sur place.
Crash d’Air India : une tragédie humaine et technique
Le crash de l’avion a choqué le monde entier. Les témoins ont raconté avoir vu des corps brûlés joncher le sol ou encore des restes humains dispersés. La scène est effrayante. Un seul survivant sur 242 passagers, dont 12 membres d’équipage, accentue cette tragédie. Au sol, 38 personnes ont également péri dans l’explosion. La scène reste encore très difficile à accepter pour les secours et proches.
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Certains comme Imtiaz Ali, qui avait fourni un échantillon d’ADN pour l’identification de son frère, restent sans nouvelles. Il déplore le manque de soutien de la compagnie aérienne. Pourtant, Air India a déclaré avoir contacté toutes les familles, mais la douleur reste intacte. La patience est mise à rude épreuve face à l’attente de réponses.
Le contexte de l’accident soulève de nombreuses questions. La zone de crash se trouve près d’Ahmedabad, où un seul passager a survécu. La cause exacte du crash reste encore inconnue à ce jour. Selon les autorités, l’avion, un Boeing 787 Dreamliner, est en service depuis 2011. Les premiers éléments recueillis indiquent que l’avion a émis un appel de détresse juste après son décollage. Des vidéos partagées sur Internet montrent un décollage difficile, où l’avion semble peiner à prendre de l’altitude, avant de s’écraser au sol.
Les enquêteurs ont récupéré deux boîtes noires, qui enregistrent respectivement les données de vol et les conversations du cockpit. Ces éléments seront cruciaux pour déterminer la cause précise de cette catastrophe. Bien que les experts soulignent qu’il est encore trop tôt pour faire des suppositions, cette catastrophe rappelle l’importance des contrôles et de la vigilance dans l’aviation civile.
Ce tragique événement laisse un goût amer. Les familles endeuillées, les survivants et la communauté toute entière attendent des réponses. La récupération des corps, le soutien psychologique et l’enquête sur la cause du crash sont essentiels pour faire face à cette tragédie.
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La mémoire des victimes doit rester vivante, afin que de telles tragédies ne se reproduisent plus.