Cet été, une vidéo partagée sur les réseaux sociaux a semé le doute : elle affirmait que la construction de châteaux de sable sur certaines plages françaises entraînerait une amende de 135 euros. Rapidement, l’information a provoqué un tollé. Les réactions indignées ont fusé : accusations de dérive autoritaire, interrogations sur la liberté de profiter de la plage… De nombreux internautes ont exprimé leur colère.
Pourtant, cette annonce choc n’avait rien de réel. L’origine de la vidéo ? Un compte corse parodique sur TikTok et Instagram, baptisé « L’ochju corsu »(“l’œil corse”), spécialisé dans les contenus humoristiques et montages fictifs. La page l’indique clairement : son objectif est de publier des informations inventées mais présentées de façon crédible.
Dans ce faux reportage, les images de plages floues, la voix off monotone générée par intelligence artificielle et les arguments pseudo-officiels auraient dû mettre la puce à l’oreille. L’auteur prétendait que ces structures de sable étaient “visuellement invasives” et représentaient un risque environnemental. De quoi alimenter la polémique… mais sur des bases totalement inventées.
Les signes qui trahissaient le canular
D’abord, plusieurs détails montraient que l’histoire n’était pas sérieuse. En effet, à côté de cette vidéo, la page diffusait aussi des séquences absurdes, par exemple Vladimir Poutine en vacances sur une plage corse ou un cochon faisant du parachute. Ainsi, un rapide coup d’œil au profil suffisait pour comprendre qu’il s’agissait d’un compte humoristique.
Ce genre de contenu joue sur la rapidité de diffusion des réseaux sociaux et sur la tendance des internautes à réagir avant de vérifier la source. Comme le dit l’adage, “plus c’est gros, plus ça passe”. La vidéo a donc réussi à piéger de nombreux vacanciers, persuadés que leurs châteaux de sable allaient devenir illégaux.
À lireAlerte plages : découvrez le danger surprenant des vagues carrées pour les nageurs !En réalité, aucune réglementation nationale ou locale n’interdit cette activité traditionnelle et familiale. Les plages restent ouvertes aux jeux de sable, et rien ne vous empêche de sortir vos pelles, seaux et râteaux pour laisser libre cours à votre créativité.
La prochaine fois qu’une information surprenante surgit sur votre fil d’actualité, un petit temps de vérification peut éviter de tomber dans le panneau. Et pour cet été, rassurez-vous : vos châteaux de sable ne risquent pas de vous coûter 135 euros, seulement un peu de temps, d’énergie… et peut-être quelques coquillages en décoration.