Ce que font souvent les mourants avant de partir : le témoignage poignant d’une infirmière

Une infirmière en soins palliatifs partage les comportements bouleversants que répètent de nombreuses personnes en fin de vie.

Dans un moment aussi délicat que les derniers instants de la vie, certains gestes reviennent souvent, bouleversants et mystérieux. Katie Duncan, infirmière spécialisée en soins intensifs et en réadaptation, partage ses observations sur TikTok. Depuis des années, elle accompagne des patients atteints de maladies incurables. À travers ses mots, elle met en lumière un comportement récurrent chez les personnes proches de la mort.

Selon elle, un mouvement attire régulièrement l’attention : les mourants lèvent les yeux vers le plafond, fixent un point, comme s’ils voyaient quelqu’un. Ces regards sont souvent accompagnés d’un geste de la main. Le patient semble vouloir toucher, saisir, ou tendre la main vers une présence invisible. Ce n’est pas de la panique, ni un réflexe isolé. Au contraire, cela traduit une rencontre intérieure forte. Certains évoquent un proche décédé, d’autres parlent d’un animal de compagnie ou d’une lumière rassurante.

Loin de créer de l’angoisse, ces gestes apportent parfois du soulagement. La personne ne cherche pas de réponses, elle accueille un moment qui lui échappe, mais qui semble profondément significatif.

Des visions de fin de vie porteuses de paix

Katie Duncan parle avec une clarté touchante de ce phénomène. D’après elle, ces gestes ne relèvent pas de l’imagination. Ils se répètent chez trop de patients pour passer inaperçus. Elle évoque des « visions de fin de vie », qui reviennent comme une constante dans les soins palliatifs. Des anges, des membres de la famille, des compagnons à quatre pattes : ces figures apparaissent dans les derniers instants et semblent remplir une fonction apaisante.

Parfois, le mourant prononce quelques mots. Il dit avoir vu quelqu’un. Mais dans la majorité des cas, il ne parle pas. Il regarde, tend la main, puis se calme. Ces signes bouleversent les familles. Elles veulent savoir quoi faire, comment réagir. La réponse de l’infirmière reste simple : rester présent. Observer sans juger. Ne pas intervenir. Ce moment n’appartient à personne d’autre qu’à celui qui s’en va.

Ce phénomène reste sans explication scientifique claire. Les chercheurs tentent d’en saisir le sens, sans parvenir à cerner toutes les dimensions de cette expérience. Pour les professionnels comme Katie Duncan, ces gestes font partie intégrante du processus. Ils ne relèvent ni du délire, ni d’une réaction chimique. Ils traduisent un passage, souvent empreint de douceur.

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Les visions et gestes de fin de vie créent un lien invisible entre le visible et l’invisible. Ils offrent, à ceux qui s’en vont, une forme de paix. Et à ceux qui restent, une image qu’on n’oublie pas.