La scène s’est déroulée cette semaine au Gillette Stadium, dans le Massachusetts. Pendant un concert de Coldplay, la célèbre « kiss cam » a capté un moment inattendu.
Alors que le groupe jouait « The Jumbotron Song », les caméras géantes de la salle ont ciblé un couple dans le public. Les deux personnes, d’abord enlacées, ont brusquement changé d’attitude en voyant leur image s’afficher sur l’écran. L’homme a tenté de se cacher, baissant la tête. Quant à la femme, elle s’est rapidement éloignée.
Chris Martin, le chanteur du groupe, a commenté la scène avec humour. Il a lancé : « Waouh, regardez-les tous les deux ! Soit ils ont une liaison, soit ils sont juste très timides. »
Ces quelques mots ont immédiatement fait réagir le public. La vidéo du moment a circulé massivement sur les réseaux sociaux. Certains internautes pensent qu’il s’agissait d’un couple illégitime. D’autres penchent pour une réaction maladroite face à la pression des caméras.
L’identité des personnes filmées est inconnue. Les médias ont tenté d’obtenir une réponse de Coldplay, mais n’ont pas encore reçu de réponse.
La « kiss cam » : entre moment drôle et situations gênantes
Ce n’est pas la première fois qu’une « kiss cam » provoque une situation embarrassante. Depuis des années, ce dispositif fait partie des concerts, matchs ou événements sportifs. L’objectif est simple : divertir le public en captant des couples pour un baiser filmé en direct. Mais parfois, les caméras mettent en lumière des relations inattendues.
En octobre dernier, la chanteuse Olivia Rodrigo a vécu un moment similaire. Lors d’un concert à Sydney, elle a invité un couple à s’embrasser devant la « Shots Cam ». L’homme a alors crié : « C’est ma sœur ! ». Sur scène, la chanteuse a réagi avec surprise : « Oh merde ! Laisse tomber, laisse tomber, laisse tomber. »
L’histoire ne s’est pas arrêtée là. Tom Santo, l’homme en question, a posté la vidéo sur TikTok. Il a précisé en légende : « Désolé de te décevoir @OliviaRodrigo, mais c’est ma sœur. »
Les incidents liés à la « kiss cam » ne datent pas d’hier. En 2017, un spectateur d’un match des Milwaukee Bucks a dû signer en langage des signes que la femme assise à côté de lui était sa mère. Elle n’a pas apprécié le malentendu.
À lireMensonge conjugal : elle demande le divorce après 20 ans de tromperie financièreCes situations montrent les limites de ce genre d’animations. Si elles amusent souvent le public, elles peuvent aussi exposer des scènes privées devant des milliers de spectateurs.
Un détail ne change jamais : Internet garde la trace de ces moments. Les vidéos deviennent virales en quelques heures et restent accessibles pendant des années. Les participants à ces séquences improvisées ne contrôlent plus leur image. Une simple « kiss cam » peut alors créer un malaise qui dépasse largement le cadre du spectacle.