Un événement étonnant s’est produit au zoo et a touché le cœur de nombreuses personnes. En effet, une jeune girafe est née sans le réseau caractéristique de taches brunes polygonales (grille) que son espèce arbore habituellement. Ces taches servent principalement de camouflage dans les savanes du nord du Kenya. Elles permettent effectivement à ces magnifiques créatures de se fondre dans leur environnement.
Une girafe sans taches
Ainsi, elle pourrait être « la seule girafe réticulée de couleur unie vivant sur la planète », selon le zoo. Pour mettre cette rareté en perspective, la dernière girafe sans tache en captivité a été observée au zoo d’Ueno à Tokyo en 1972, selon CBS News.
Tony Bright, fondateur du zoo, espère donc que la naissance de cette girafe atypique attirera l’attention sur la conservation de cette espèce. Selon certaines estimations, il resterait effectivement environ 16 000 girafes réticulées à l’état sauvage. En l’espace d’un peu plus de trente ans, ce chiffre marque un déclin stupéfiant de 50 % par rapport aux 36 000 girafes réticulées qui ornaient autrefois le continent africain.
À la recherche d’un nom unique
Le personnel du zoo s’est rendu sur les réseaux sociaux. Et ce, afin d’inviter le public à les aider à donner un nom à cette jeune girafe rare. Voici les propositions qu’ils ont faites :
Kipekee, qui se traduit par « unique« .
Firali, qui signifie « inhabituel » ou « extraordinaire« .
Shakiri, qui signifie « la plus belle ».
Jamella, qui signifie « d’une grande beauté ».
Un moment de réflexion
Par ailleurs, cette naissance de cette girafe sans tache n’est pas seulement une nouveauté. En effet, elle met en évidence les défis auxquels doivent faire face l’espèce des girafes à l’état sauvage. « La couverture internationale de notre petit girafon sans tache a braqué les projecteurs sur la conservation des girafes. Et nous en avons bien besoin. Les populations sauvages disparaissent effectivement tranquillement vers l’extinction », a déploré Tony Bright.
Il ne fait aucun doute que cette naissance est un moyen unique et bénéfique d’aborder une question qui devrait tous nous interpeller : la protection des espèces à l’état sauvage.
