Bella est une chienne de six mois qui a surpris tous ceux qui s’occupent d’elle. Elle vit à la Wisconsin Humane Society (WHS), un refuge situé dans l’État américain du même nom.
Des spécialistes en médecine vétérinaire se penchent sur le cas de cette chienne. Ils décident alors de faire une série de radiographies, lesquelles ont révélé que Bella avait une patte supplémentaire. Cet état est dû à une anomalie congénitale « extrêmement » rare appelée dimélie.
Bien que son état soit rare, les personnes qui s’occupent d’elle affirment qu’elle mène une vie heureuse. D’ailleurs, la chienne aime courir et marcher, même si elle boite un peu. Les spécialistes ont admis qu’il s’agissait du premier cas de dimélie qu’ils recevaient en 145 ans d’existence de l’organisation. Aussi, ils ont noté qu’il y avait très peu de cas documentés dans la littérature vétérinaire.
Pourquoi la chienne a-t-elle une jambe supplémentaire ?
C’est par le biais d’une publication sur Facebook que les responsables des médias sociaux du WHS ont raconté l’histoire de Bella. Ils précisent qu’il s’agissait de la première chienne à cinq pattes qu’ils avaient vu en 145 ans d’existence du refuge.
Tous les employés du refuge ont été surpris de voir les radiographies de la chienne. Mais ils ont confirmé qu’elle souffrait de dimélie, qui, selon les spécialistes du refuge, est une anomalie congénitale « extrêmement rare » caractérisée par la duplication des os.
« C’est en fait comme une jambe supplémentaire à l’intérieur de sa patte arrière droite », ont écrit les vétérinaires de l’association.
Normalement, la patte arrière d’un chien se compose d’un fémur, d’un tibia, d’un péroné et de quatre ou cinq orteils sur chaque pied.
La radiographie a révélé l’étrange anomalie
Grâce aux radiographies, les spécialistes ont découvert que la chienne avait un fémur supplémentaire, deux tibias, deux péronés et neuf orteils sur sa patte arrière.
Les responsables des médias sociaux de l’organisation ont indiqué qu’il s’agissait du premier cas de dimélie qu’ils aient jamais vu dans l’histoire du WHS. « Pour autant que nous le sachions, elle est l’un des très rares cas documentés de cette maladie chez un chien ».
Angela Speed, employée du WHS, a déclaré au média local WISN que lorsqu’elle a vu les radiographies, elle a pensé que les images avaient été générées par une intelligence artificielle ou que « quelqu’un jouait probablement avec Photoshop ».
« La maladie a été observée chez d’autres espèces, en particulier le bétail, mais il existe très peu de cas documentés chez les canidés. Nous ne connaissons qu’un ou deux autres chiens dans la littérature vétérinaire », a déclaré M. Speed.
Le membre supplémentaire ne l’empêche pas de faire ce qu’un chien de son âge ferait normalement. La seule différence étant qu’il boite un peu lorsqu’il marche.
Selon les employés de l’organisation, l’équipe a consulté un spécialiste externe. Ce dernier va envisager différentes approches chirurgicales telles que l’amputation. Mais la meilleure solution consiste à conserver sa patte en l’état, car il y a des « risques de complication ». D’ailleurs, la chienne utilise son membre supplémentaire sans aucun problème pour le moment.
Une vie normale malgré la jambe supplémentaire
Malgré sa mobilité légèrement réduite, Bella « adore se promener et courir dans l’aire de jeux ».
« Nous avons connu quelques mois très difficiles, avec un nombre très élevé de chiens, en particulier des chiens errants et des chiens abandonnés dans nos refuges. Chaque jour, il peut y avoir 100 chiens à adopter », a souligné Mme Speed lors d’une interview télévisée.
C’est pour cette raison que la bénévole espère que l’histoire de Bella attirera l’attention des personnes désireuses d’adopter tous les animaux disponibles au WHS « et dans d’autres refuges également ».
« Il y a tellement de chiens et de chiots dans notre communauté qui cherchent un nouveau foyer. Alors, si vous êtes indécis, c’est peut-être votre signe », conclut Mme Speed.
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