Le jeudi 31 juillet 2025, un tremblement de terre a secoué le sud du Massif central. La secousse principale a été ressentie à Aurillac, dans le Cantal, peu avant 5 heures du matin. Avec une magnitude de 3,8, le phénomène a brièvement réveillé une partie de la population.
Une secousse modérée mais bien perçue
Le Réseau national de surveillance sismique (Renass) a enregistré le séisme à 4 h 53. L’épicentre se situait entre le nord de l’Aveyron et le sud du Cantal, à 7 kilomètres de profondeur. Cette profondeur reste faible, ce qui explique la sensation marquée au sol, surtout à Aurillac. Rodez a ressenti la secousse de manière plus modérée.
Même si la magnitude reste inférieure à 4, la vibration a surpris plusieurs habitants encore endormis. Certains ont entendu des objets bouger ou des vitres trembler. Aucune victime ni dégât matériel n’a été signalé.
Dans cette région, l’activité sismique reste rare. L’Aveyron est classé en zone à très faible risque, sauf dans sa partie nord, jugée légèrement plus exposée. Le Cantal, lui, connaît quelques événements similaires chaque décennie, mais ils restent généralement peu intenses.
Depuis le XIXe siècle, l’Aveyron a recensé 25 séismes. Le plus marquant reste celui de 1775 à Villefranche-de-Rouergue. Cette secousse avait endommagé plusieurs bâtiments. Depuis, les événements restent ponctuels et de faible intensité.
Que faire en cas de séisme ?
Même en France, les séismes existent. Mieux vaut savoir comment réagir lorsque la terre bouge. À l’intérieur d’un bâtiment, il faut s’éloigner des fenêtres, se placer près d’un mur porteur ou se glisser sous une table solide. Il vaut mieux éviter les escaliers et les ascenseurs, car ils peuvent s’effondrer ou se bloquer.
Près d’une sortie, il est possible de sortir si la secousse reste faible. Sinon, rester à l’intérieur protège mieux que courir dehors au milieu des chutes d’objets ou de débris. En extérieur, il faut s’éloigner des lignes électriques, des arbres ou des murs qui peuvent s’effondrer.
À lireSéisme de magnitude 8,7 au Kamtchatka : la menace d’un tsunami plane sur le PacifiqueAprès le choc, il convient de vérifier si d’autres secousses se produisent. Les répliques restent possibles pendant plusieurs heures, parfois plusieurs jours. Écouter les consignes des autorités locales permet de limiter les risques.

Les services sismologiques surveillent en permanence l’activité du sol. Le Renass enregistre chaque vibration et met à jour ses données presque en temps réel. Grâce à ces outils, les scientifiques peuvent mieux comprendre les mouvements des plaques tectoniques dans la région.

Même si ce séisme ne provoque ni panique ni dommages, il rappelle que le territoire français n’est pas totalement à l’abri. Le Massif central reste l’une des zones sismiques les plus stables du pays, mais pas exempte de toute activité. Prévenir vaut mieux que subir.