Le mardi 29 juillet, à 19 h 24, un puissant séisme a frappé la côte est de la Russie. La terre a tremblé au large du Kamtchatka, provoquant une onde de choc dans tout le Pacifique. Selon les données officielles, la magnitude atteignait 8,7 sur l’échelle de Richter. L’épicentre se situait à 136 kilomètres des côtes, sous l’océan.
Immédiatement, les autorités ont déclenché des alertes au tsunami. Les États-Unis ont placé sous surveillance la Californie, l’Oregon, Washington, l’Alaska et Hawaï. Le Japon a pris des mesures similaires, de Hokkaido à Kyushu. Le Chili, l’Équateur et les îles Salomon figurent aussi parmi les zones à risque.
Face à cette menace, Hawaï a ordonné l’évacuation immédiate de la côte d’Oahu. Certaines zones d’Honolulu ont été vidées en urgence. Au Japon, les opérations d’évacuation ont débuté dans les zones côtières exposées. Les autorités recommandent à tous de s’éloigner des plages et des embouchures de rivières.
Le Centre d’alerte aux tsunamis du Pacifique (PTWC) a réagi rapidement. Ses premiers rapports signalent la possible formation de vagues dangereuses, pouvant se propager sur des milliers de kilomètres. D’après les premiers relevés, des vagues de trois à quatre mètres sont attendues.
Des vagues géantes et des évacuations sur tout le pourtour du Pacifique
Le PTWC souligne que ce séisme peut entraîner un tsunami destructeur, même loin de l’épicentre. La situation reste incertaine, mais les données sismiques indiquent une forte probabilité de vagues massives. À Hawaï, les équipes de secours restent mobilisées. Les sirènes ont retenti dans plusieurs villes côtières. Les autorités locales invitent la population à suivre les consignes sans délai.
À lireSéisme au Kamtchatka : des baleines échouées au Japon juste avant l’alerte au tsunamiAux États-Unis, l’alerte atteint le niveau 2 sur une échelle de 3 dans certaines zones des îles Aléoutiennes. La passe de Samalga et l’île d’Attu se trouvent sous étroite surveillance. Les spécialistes mettent en garde contre les courants violents et les remontées soudaines. Les plages, les ports et les zones fluviales présentent un danger réel pour les riverains.
Du côté russe, la situation reste tendue. Le gouverneur du Kamtchatka, Vladimir Solodov, confirme la présence de vagues de tsunami de quatre mètres dans le district d’Ielizovo. Jusqu’ici, les dommages matériels restent limités, mais la vigilance demeure maximale. Les habitants doivent se tenir prêts à évacuer rapidement si la situation évolue.
Les scientifiques comparent déjà cet événement à celui de 2011 au Japon. Ce séisme de magnitude 9,0 avait provoqué une catastrophe majeure. Le tremblement de terre actuel devient ainsi le plus fort enregistré depuis plus d’une décennie.
Le Pacifique entier retient son souffle. Les prochaines heures seront décisives. Chaque minute compte pour protéger les populations exposées à ce phénomène naturel imprévisible. Les gouvernements coordonnent leurs actions pour éviter le pire.