Le prince Harry affronte une nouvelle épreuve personnelle, bien différente de ses engagements publics. Cette fois, le problème touche directement sa santé mentale, un sujet qu’il n’a jamais évité, mais qui prend une nouvelle dimension. Selon une source proche, son épouse Meghan Markle se montre de plus en plus préoccupée.
Depuis plusieurs années, Harry s’investit dans des causes liées au bien-être psychologique. Mais derrière son engagement public, il cache un parcours semé d’embûches. Dès sa jeunesse, il lutte contre le poids du deuil, l’exposition médiatique et les pressions liées à son rang.
Cressida Bonas, son ancienne compagne, a perçu très tôt les signes de détresse. Elle l’a incité à consulter. À ses yeux, le prince ne pouvait plus ignorer ses émotions. Elle l’a orienté vers la thérapie, jugeant son tempérament instable inquiétant. Cette décision a marqué un tournant.
Harry s’est alors tourné vers Julia Samuel, amie proche de la princesse Diana et spécialiste du deuil. Son profil offrait un avantage décisif : elle travaillait également pour le MI6. Grâce à cette fonction, elle comprenait parfaitement les enjeux liés à la discrétion et à la double vie menée par des personnalités publiques.
Une source du cercle royal confie : « Il avait besoin de quelqu’un capable de gérer à la fois ses blessures intimes et son exposition permanente. » La collaboration avec Julia Samuel a permis à Harry de revisiter des souvenirs enfouis, notamment ceux liés à la disparition de sa mère. Il a reconnu avoir évité le sujet pendant des années, optant pour la colère et le silence comme mécanismes de défense.
Un processus de guérison encore fragile
Malgré ce cheminement, certaines situations réveillent encore sa vulnérabilité. Un incident survenu lors d’un déjeuner du Nouvel An l’a démontré. Confronté à un inconnu lui demandant une photo, Harry a violemment réagi. Cette explosion, inhabituelle en public, révèle une tension toujours présente.
Meghan partage cette sensibilité. Lors de l’interview accordée à Oprah en 2021, elle a révélé ses pensées suicidaires pendant sa grossesse. Ensemble, ils ont affronté ces tempêtes intérieures, main dans la main. Leur complicité repose sur un respect mutuel, mais aussi sur une compréhension profonde de la souffrance psychologique.
À lireLes regrets de Charles III pour les enfants du prince Harry et de Meghan Markle, Lilibet (3) et Archie (5)Le couple a fondé des projets axés sur la santé mentale. Ils veulent faire bouger les lignes, briser les tabous. Leur histoire personnelle renforce leur crédibilité sur ces sujets.
Cressida Bonas, bien que sortie de sa vie sentimentale, a joué un rôle fondamental. Elle a été la première à le pousser à agir, à ne plus fuir. Ce soutien initial a ouvert la voie. Aujourd’hui encore, le prince reconnaît ce moment comme un déclencheur.
La famille royale, malgré les tensions connues, reste un point d’ancrage. Certains membres suivent de près le parcours de Harry, avec attention et parfois discrétion. Ce réseau, bien que réduit, lui permet de garder des repères dans une vie souvent chahutée.
Harry n’a pas fini de se reconstruire. Chaque étape le rapproche d’un équilibre plus stable. Et même si les cicatrices demeurent, il avance, entouré de ceux qui comprennent ses batailles les plus silencieuses.