Le parlement iranien recommande la fermeture du détroit d’Ormuz en attendant la décision de Khamenei

Le parlement iranien préconise la fermeture du détroit d'Ormuz : une mesure en attente de l'approbation de Khamenei pour renforcer la position de l'Iran.

Le samedi, les États-Unis ont lancé une attaque ciblée contre trois sites nucléaires en Iran, à savoir Fordow, Natanz et Ispahan. Selon Donald Trump, « nous avons mené à bien notre attaque » et « tous les avions ont quitté l’espace aérien iranien ». Cette opération, réalisée avec succès, intervient après des semaines de menaces voilées. Initialement, Trump évoquait une décision qui lui prendrait « deux semaines » ; finalement, il a décidé d’agir rapidement.

L’Iran, en réaction, dénonce une atteinte grave au droit international. Abbas Araqchi, ministre iranien des Affaires étrangères, qualifie ces événements de « scandaleux » et affirme que cette opération aura des « conséquences durables ».

La communauté internationale doit suivre cette crise de près. Si certains soutiennent cette action, d’autres mettent en garde contre ses risques. L’attaque signe un virage dans la politique étrangère américaine en direction du Moyen-Orient. Elle montre une volonté claire d’affirmer sa puissance face à Téhéran, qui se prépare à réagir.

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Le parlement iranien recommande la fermeture du détroit d’Ormuz

Les réactions fusent dans le monde entier. Israël, allié fidèle des États-Unis, salue cette opération. Le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahou, affirme que cette action « changera l’histoire » et insiste sur la nécessité de recourir à la force pour obtenir la paix. Il rappelle que l’alliance avec Washington reste centrale dans la stratégie de son pays.

Inversement, l’Iran annonce qu’il se réserve le droit de riposter. Le ministre iranien des Affaires étrangères indique qu’il rencontrera prochainement le président russe, Vladimir Poutine, à Moscou pour discuter de la situation. Il critique ouvertement cette attaque unilatérale : « Les États-Unis ont trahi la diplomatie ». Selon lui, cette opération « dangereuse » n’était pas la voie à privilégier. L’Iran met en garde contre une escalade du conflit. Il rappelle que le pays dispose de toutes ses options pour se défendre en cas de nécessité.

De leur côté, certains pays, comme l’Espagne, restent prudents. José Manuel Albares, ministre espagnol des Affaires étrangères, insiste sur l’importance de la diplomatie. Selon lui, « il n’est pas question d’une solution militaire », et « le respect du droit international demeure essentiel ». Il ajoute que seule une démarche diplomatique pourra désamorcer la crise et prévenir de nouvelles tensions dans la région.

Cette attaque américaine marque une étape cruciale dans la crise iranienne. La tension est palpable, et le risque d’escalade demeure élevé. La communauté internationale doit maintenant agir avec prudence. La diplomatie reste la clé pour éviter une catastrophe plus grande. La voie militaire, quant à elle, inquiète et ne garantit pas de solutions durables. L’avenir de la région en dépend.

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