En octobre 2019, l’histoire de Sahar Tabar a basculé brutalement. Connu sous le nom de Fatemeh Khishvand, cette jeune femme iranienne a créé un véritable phénomène sur les réseaux sociaux. À force de nombreuses opérations de chirurgie esthétique et de maquillage sophistiqué, elle est devenue la sosie zombie d’Angelina Jolie.
Son visage déformé, marqué par une série de bistouris et de Photoshop, a fasciné et fait rire, nerveusement, beaucoup d’internautes. Mais derrière cette image surprenante se cache une réalité plus sombre. Sahar Tabar est aujourd’hui emprisonnée en Iran. Elle risque de rester derrière les barreaux pour encore longtemps, dans des conditions difficiles. Son histoire soulève de nombreuses questions sur la liberté d’expression et la justice dans son pays.
Une arrestation injuste et inquiétante pour Angelina Jolie Irani
L’arrestation de Sahar Tabar a fait grand bruit. En effet, cette jeune fille, qui n’avait fait que jouer avec le maquillage et la retouche numérique, a été incarcérée pour des accusations graves. Selon les informations, elle est accusée de blasphème, d’incitation à la violence, à la corruption et d’enrichissement illégal. Ces accusations leur ont valu une peine qui pourrait s’étendre à dix années supplémentaires.
La situation devient d’autant plus alarmante que ses défenseurs, notamment la journaliste Masih Alinejad, dénoncent une peine injustifiée. Leur argument : utiliser du maquillage et Photoshop ne saurait justifier une telle condamnation. La mère de Sahar, quant à elle, ne cesse de pleurer, espérant encore la libérer. Cependant, le gouvernement iranien maintient sa position, renforçant le silence autour de cette affaire et rendant toute possibilité de libération encore plus incertaine.
Une situation critique dans un contexte de crise
La réalité d’Angelina Jolie Irani est d’autant plus préoccupante que la jeune femme a récemment contracté une maladie en prison. Alors qu’une demande de libération provisoire avait été formulée pour l’éloigner de ces conditions sordides, cette requête est restée sans réponse. La dangerosité de la situation s’accroît quand on pense à son état de santé fragile et aux conditions carcérales.
La nouvelle de son infection a suscité l’émoi, notamment parmi ceux qui suivent son histoire à l’international. La communauté mondiale et les défenseurs des droits humains espèrent encore une intervention d’Angelina Jolie ou d’autres figures publiques influentes pour faire entendre leur voix. En effet, Sahar a besoin de soutien et d’une action concrète pour sortir de cette impasse. Son histoire est un triste rappel de l’oppression que subissent certains jeunes en Iran, confrontés à une justice qui ne tient pas compte des libertés individuelles.