Chaque année, de nombreux Français font face à la taxe foncière. Cette charge pèse souvent lourd sur le budget des retraités. Cependant, une bonne nouvelle se profile pour certains d’entre eux. En effet, grâce à de nouveaux seuils d’exonération mis en place par la loi de finances 2025, plusieurs retraités pourront réduire, voire totalement éliminer, cette taxe.
Le contexte actuel de la taxe foncière
Depuis la suppression de la taxe d’habitation pour les résidences principales, la taxe foncière reste le principal impôt local supporté par les propriétaires. Hélas, cette dernière ne connaît pas de pause. Au contraire, elle ne cesse d’augmenter, notamment à cause de la revalorisation des valeurs locatives cadastrales fixée à 1,7 % pour cette année. Si cette évolution peut sembler minime, elle influence la base d’imposition et donc le montant final de la taxe.
De plus, une hausse supplémentaire pourrait intervenir si les communes ou intercommunalités décident d’augmenter leurs taux d’imposition. Ces décisions locales peuvent amplifier la facture pour certains propriétaires. En conséquence, beaucoup craignent une augmentation de leur taxe foncière, ce qui complique la vie des retraités modestes. Pourtant, certains d’entre eux peuvent bénéficier d’exonérations ou d’abattements, une véritable bouffée d’oxygène face à cette fiscalité.
Les nouvelles exonérations pour les retraités en 2025
La grande nouveauté réside dans les seuils d’éligibilité repoussés, permettant à davantage de retraités de bénéficier d’une exonération totale ou partielle. En effet, la loi de finances 2025, publiée au Journal officiel en février dernier, prévoit des mesures spécifiques pour les personnes âgées.
Les retraités percevant l’Allocation de solidarité aux personnes âgées (Aspa) ou l’Allocation supplémentaire d’invalidité (ASI) profitent dès cette année d’une exonération totale, quel que soit leur revenu. Cela représente une avancée importante pour ces bénéficiaires.
Par ailleurs, les retraités de plus de 75 ans peuvent aussi prétendre à cette exonération, sous certaines conditions. Leur revenu fiscal de référence ne doit pas dépasser un plafond fixé à 12 679 euros pour une part, augmenté de 3 386 euros par demi-part supplémentaire. Par exemple, pour un couple de retraités, ce plafond atteint 19 451 euros. Si leurs revenus restent en dessous, ils bénéficient d’un vrai coup de pouce.
En revanche, les retraités de 65 à 75 ans ne peuvent pas espérer une exonération totale. Cependant, un abattement de 100 euros est prévu pour aider à réduire la note. Même si cette mesure reste modeste, elle représente un soutien appréciable pour ceux qui peinent à régler cette fiscalité.
Une aubaine pour certains retraités
Cet allègement fiscal, grâce à ces nouveaux seuils, offre une lueur d’espoir pour de nombreux retraités. La possibilité d’échapper à la taxe foncière, même partiellement, constitue une démarche essentielle pour soulager leur budget. Il faut néanmoins respecter les conditions de revenus pour en bénéficier, ce qui limite parfois l’accès à ces exonérations.
Á l’approche de 2025, nombreuses sont les personnes âgées concernées à surveiller leur situation. Grâce à ces mesures, l’État souhaite soulager un peu ceux qui ont déjà beaucoup donné.