Hervé Mangeant, ancien militaire résidant dans le Gard, a vu sa vie bouleversée par une thrombose sévère. Cette complication est survenue après l’injection du vaccin contre le Covid-19. Aujourd’hui, il engage une procédure judiciaire contre le géant pharmaceutique AstraZeneca, persuadé que ce vaccin a conduit à son amputation.
Le début d’un calvaire

Tout commence en mars 2021. Alors qu’il vit confiné avec sa mère, Hervé a décidé de se faire vacciner contre le Covid-19. Ce choix, motivé par un désir de sécurité, se transforme rapidement en cauchemar. Une dizaine de jours après le vaccin, il remarque des symptômes alarmants. Le bout des orteils de son pied droit devient blanc, et des douleurs intenses commencent à apparaître.
Un jour, la douleur devient insoutenable. Il ne peut plus poser le pied par terre. Cette situation le pousse à se rendre aux urgences de l’hôpital d’Avignon, dans le Vaucluse. Les médecins lui annoncent alors une nouvelle dévastatrice : sa jambe doit être amputée à cause d’une thrombose avancée. Hervé se souvient de ce moment, expliquant que les analyses ont montré qu’il n’avait plus de plaquettes dans le sang. Les médecins lui ont déclaré qu’il était à six jours de la mort.
Après cette opération, la vie d’Hervé prend un tournant radical. Il se retrouve licencié pour inaptitude. De plus, il doit réapprendre à marcher, il ne peut plus conduire, et sa vie amoureuse s’en trouve profondément affectée.
Un combat juridique
Depuis son hospitalisation, Hervé Mangeant est convaincu qu’il existe un lien entre le vaccin anti-Covid et son amputation. Soutenu par un avocat, il a décidé d’engager des poursuites judiciaires contre AstraZeneca. En octobre 2024, deux experts du CHU de Grenoble confirment son hypothèse. Ils estiment qu’il existe un lien direct et certain entre la vaccination et la thrombose qui a conduit à son amputation.
À lireCOVID-19 : Cinq ans plus tard, la liste des symptômes persistants continue de s’allongerLe processus judiciaire se poursuit. Une audience est prévue au tribunal d’Avignon, probablement au premier trimestre 2026. Le chemin semble long, mais Hervé garde espoir. Au début de son combat, il a souvent été considéré comme un « fada ». Les scepticismes étaient nombreux, et de nombreux doutes ont été levés sur la véracité de ses affirmations. Cependant, le soutien d’experts et les résultats des analyses commencent à faire pencher la balance en sa faveur.
Hervé déclare : « Ils ont essayé de chercher la petite bête, mais là, ça prouve le contraire. » Son combat n’est pas seulement personnel. Il représente également une quête pour obtenir justice et sensibiliser sur les risques potentiels liés à certains vaccins.
L’histoire d’Hervé Mangeant soulève des questions importantes sur la sécurité des vaccins, en particulier ceux administrés en réponse à la pandémie de Covid-19. Son témoignage illustre les conséquences tragiques qui peuvent découler d’effets secondaires graves.
Bien que les vaccins jouent un rôle crucial dans la lutte contre le Covid-19, il est essentiel d’écouter et de prendre au sérieux les expériences des patients. Le chemin vers la justice peut être long et difficile, mais chaque voix compte dans la quête de transparence et de sécurité pour tous.