Ashley DeSkeere, enseignante de 43 ans, ne s’attendait pas à vivre un tel cauchemar après un mariage festif. Trois jours après la cérémonie, son corps commence à l’alerter. Frissons, nausées, faiblesse généralisée. Elle soupçonne une gastro. Pourtant, sa tension chute brutalement. Son mari insiste pour l’emmener à l’hôpital. Un choix qui lui sauve la vie.
Le diagnostic tombe : syndrome du choc toxique (SCT). La cause ? L’utilisation d’un tampon pendant huit heures, bien au-delà des recommandations. Cette durée inhabituelle, combinée à une absorption trop élevée, a déclenché une réaction grave. Hospitalisée en soins intensifs, Ashley reste sous perfusion pendant cinq jours. Les médecins la stabilisent avec des antibiotiques et un traitement d’urgence.
Ashley confie avoir cru vivre ses derniers instants. Elle affirme même l’avoir dit à son mari. L’émotion est forte. Les médecins, eux, sont clairs : quelques heures de plus auraient suffi à rendre la situation irréversible.
Une mise en garde pour toutes les femmes
Depuis cet incident, Ashley change ses habitudes. Elle renonce aux tampons et alerte les femmes sur les risques liés à leur mauvaise utilisation. Son conseil est simple : toujours changer de tampon après chaque passage aux toilettes. Elle rappelle aussi l’importance de choisir le niveau d’absorption le plus faible possible.
Le SCT reste rare, mais ses conséquences peuvent être dramatiques. Il résulte des toxines produites par certaines bactéries, comme le staphylocoque doré. Ces toxines attaquent rapidement plusieurs organes et provoquent des réactions graves. Fièvre soudaine, éruption cutanée, vertiges, chute de tension : chaque minute compte.
La Food and Drug Administration classe les tampons comme dispositifs médicaux. Elle recommande de les changer toutes les 4 à 8 heures. La version réutilisable, souvent proposée comme alternative écologique, reste déconseillée en raison du risque élevé d’infections. Des bactéries peuvent s’y développer et provoquer des complications comme le SCT.
Les médecins insistent sur des gestes simples. Toujours se laver les mains avant et après utilisation. Ne jamais dépasser la durée d’usage recommandée. Et surtout, consulter dès l’apparition de symptômes inhabituels.
À lireDonald Trump change de look et les réseaux sociaux s’enflamment : « Il paraît plus jeune. »Dans les cas les plus graves, le traitement inclut des antibiotiques puissants, une surveillance intensive et, parfois, une chirurgie pour retirer les tissus infectés. Certains patients reçoivent aussi des immunoglobulines pour combattre directement les toxines.
Aujourd’hui, Ashley continue de se remettre. Chaque jour reste un pas vers la guérison. Son témoignage résonne auprès de nombreuses femmes qui, comme elle, ignorent parfois les dangers liés à un simple geste du quotidien. Ce drame évité de justesse rappelle que la vigilance ne se négocie jamais quand il s’agit de santé.