Urticaire et œdème de Quincke : diagnostic, symptômes et traitement

Urticaire et œdème de Quincke : comment reconnaître et réagir face à ces réactions allergiques.

L’urticaire et l’œdème de Quincke peuvent surgir soudainement. Ces réactions cutanées ou profondes inquiètent, car elles touchent aussi bien les enfants que les adultes. Même si elles peuvent paraître similaires, ces deux manifestations présentent des différences notables. Agir rapidement permet d’éviter les complications.

Urticaire : rougeurs, démangeaisons et réactions visibles

L’urticaire se caractérise par des plaques rouges ou rosées qui grattent intensément. Ces lésions, semblables à celles causées par des orties, apparaissent souvent par vagues sur différentes parties du corps. Les bras, le torse, les jambes, voire le visage peuvent être touchés.

Parfois, les plaques changent de place en quelques heures. Elles durent généralement moins de 24 heures, mais peuvent revenir sur plusieurs jours. On parle alors d’urticaire aiguë ou chronique selon la durée. Le stress, certains aliments (comme les fruits de mer, les œufs, les noix) ou des médicaments déclenchent souvent ce type de réaction.

Une piqûre d’insecte ou une infection virale peut aussi en être la cause. L’urticaire gêne, mais reste en général bénigne. En revanche, si les symptômes progressent ou se combinent à un gonflement du visage ou de la gorge, une vigilance accrue s’impose.

Œdème de Quincke : une urgence à ne pas négliger

Contrairement à l’urticaire, l’œdème de Quincke atteint les couches profondes de la peau. Le gonflement apparaît souvent au niveau des paupières, des lèvres, de la langue ou de la gorge. Cette réaction peut gêner la respiration, voire l’empêcher dans les cas les plus sévères.

Les causes ressemblent à celles de l’urticaire : allergie alimentaire, médicament, venin ou encore contact avec un allergène. Mais la gravité de l’œdème de Quincke oblige à réagir sans attendre.

Le visage qui gonfle, la difficulté à avaler, la voix qui change ou la respiration sifflante exigent un appel immédiat aux secours. Une injection d’adrénaline permet alors de stopper la réaction. Un traitement antihistaminique et parfois une prise en charge hospitalière viennent ensuite compléter l’intervention.

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Après un épisode de ce type, un allergologue réalise un bilan complet. Il identifie le déclencheur et propose un plan d’action. Par exemple, certaines personnes reçoivent un stylo auto-injecteur d’adrénaline à garder sur elles en permanence.

Prévenir ces réactions repose souvent sur l’éviction des allergènes connus. Certains patients apprennent à lire attentivement les étiquettes alimentaires, à éviter certains médicaments ou à adapter leur environnement. Une bonne hygiène de vie et une gestion du stress réduisent également les crises d’urticaire chroniques.

Les symptômes de l’urticaire et de l’œdème de Quincke impressionnent. Mais un bon suivi médical et des réflexes adaptés renforcent la sécurité de chacun. En cas de doute, ne jamais attendre reste la meilleure décision.