Les premiers ouragans majeurs pourraient se former en août, préviennent les scientifiques

Les scientifiques anticipent le début de la saison des tempêtes plus tôt que prévu, avec le premier ouragan majeur potentiellement en approche.

L’activité cyclonique de l’Atlantique entre dans une phase critique. Chaque année, la saison des ouragans s’étend de juin à novembre, mais les spécialistes s’accordent sur un fait : août annonce souvent l’arrivée des phénomènes les plus puissants. Les conditions atmosphériques et océaniques se montrent de plus en plus favorables à la formation de tempêtes tropicales capables de se transformer en ouragans majeurs.

Les chercheurs tirent la sonnette d’alarme. Les températures de surface de l’océan Atlantique atteignent des niveaux exceptionnellement élevés. Ce facteur, combiné à un air humide et à un vent relativement faible en altitude, crée un terrain propice à la naissance de cyclones. Si les modèles météorologiques se confirment, août pourrait bien voir apparaître les premiers ouragans de catégorie 3 ou plus, avec des vents dépassant les 180 km/h.

Des conditions idéales pour des ouragans puissants

Les prévisionnistes du climat scrutent les signaux. Depuis plusieurs semaines, la température de l’Atlantique Nord dépasse les moyennes habituelles. L’énergie thermique stockée dans l’eau sert de carburant aux tempêtes. Plus l’eau reste chaude, plus le risque de transformation en ouragan majeur augmente.

À cela s’ajoute la fin progressive du phénomène El Niño, qui laisse place à des conditions plus neutres ou à La Niña. Ce changement affaiblit les vents en haute altitude, souvent responsables de la désintégration des systèmes tropicaux. En clair, les tempêtes auront davantage de chances de se développer sans obstacle.

Les régions côtières des États-Unis, des Caraïbes, et du Golfe du Mexique figurent parmi les plus exposées. En août, l’océan gagne en température, et l’humidité ambiante favorise la convection. Ce cocktail augmente la fréquence et la puissance des phénomènes cycloniques. Les habitants de ces zones doivent donc redoubler de vigilance.

Une saison sous haute surveillance

Les satellites et les systèmes de prévision suivent désormais chaque dépression tropicale avec la plus grande attention. Les météorologues anticipent une activité supérieure à la moyenne. Plusieurs agences américaines prévoient entre 17 et 25 tempêtes nommées cette saison, dont au moins six pourraient devenir des ouragans majeurs.

Le mois d’août joue souvent un rôle décisif dans ces bilans. L’histoire l’a montré à maintes reprises : des catastrophes comme l’ouragan Katrina en 2005 ou Harvey en 2017 ont frappé à cette période précise. La mémoire collective conserve ces dates, car les dégâts humains et matériels restent marquants.

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Aujourd’hui, les scientifiques insistent sur la préparation. Les collectivités doivent vérifier les infrastructures, les plans d’évacuation et les stocks d’urgence. Le public, lui, gagne à suivre les bulletins météo, préparer son domicile et se tenir informé. Une tempête peut passer du statut de simple dépression à celui d’ouragan destructeur en quelques heures.

Août ne pardonne pas aux inattentifs. La nature suit son rythme, et cette année, elle semble prête à montrer sa force. L’alerte est lancée. Les regards se tournent désormais vers l’horizon, là où les premiers tourbillons pourraient bientôt se former.