Le Guatemala a connu un nouveau réveil brutal. Mardi après-midi, un séisme de magnitude 5,7 a secoué le sud du pays, près de San Vicente Pacaya. L’Institut d’études géologiques des États-Unis (USGS) a localisé l’épicentre à environ 3 kilomètres au nord-ouest de cette ville. Le tremblement de terre s’est produit à 15h41, heure locale.
Initialement, les sismologues avaient estimé la magnitude à 5,6. Après une première analyse des données, les spécialistes ont ajusté cette valeur. Ces mises à jour restent fréquentes après des événements sismiques. Elles tiennent compte de nouvelles lectures et de calculs plus précis sur la faille touchée.
Les habitants de la région ont ressenti une forte secousse. Certaines structures ont tremblé pendant plusieurs secondes. Pour le moment, aucune victime n’a été signalée. Les autorités locales ont appelé à la vigilance et surveillent les éventuelles répliques.
Le risque de répliques persiste dans la région
Après chaque séisme, le sol continue de se réajuster. Ces secousses secondaires, appelées répliques, se manifestent souvent dans les jours qui suivent. Leur intensité varie. Certaines restent à peine perceptibles. D’autres peuvent égaler, voire dépasser, le choc initial.
Les sismologues précisent que ces phénomènes s’expliquent par des ajustements le long de la faille. Le séisme principal provoque une libération d’énergie. Le terrain voisin bouge encore, parfois pendant plusieurs semaines. Ce processus peut fragiliser davantage les bâtiments déjà touchés.
Dans les zones rurales proches de l’épicentre, les habitants craignent de nouvelles secousses. Plusieurs familles ont quitté leur domicile pour passer la nuit à l’extérieur. D’autres vérifient l’état de leurs habitations, notamment dans les villages construits avec des matériaux plus vulnérables.
Les équipes de secours sont restées en alerte pendant toute la nuit. Le gouvernement guatémaltèque a déployé des unités d’évaluation pour inspecter les infrastructures sensibles. Routes, hôpitaux, écoles : les autorités veulent limiter les risques pour la population. Les services météorologiques et géologiques surveillent également tout mouvement supplémentaire.
Un pays exposé aux secousses fréquentes
Le Guatemala se situe sur la Ceinture de feu du Pacifique. Cette zone concentre plus de 90 % de l’activité sismique mondiale. Le pays se trouve à la jonction de plusieurs plaques tectoniques. Ces mouvements fréquents provoquent de nombreux séismes chaque année.
Certains événements marquent encore les mémoires. En 1976, un séisme de magnitude 7,5 a tué plus de 23 000 personnes dans le pays. Depuis, les autorités ont renforcé la surveillance et mis en place des programmes de prévention. La population reste sensibilisée à ces risques. Les écoles organisent régulièrement des exercices d’évacuation.
À lireVicente Bartual, animateur de « Bikini Club », décède à 65 ansDans ce contexte, les sismologues rappellent que la préparation reste le meilleur moyen de réduire les conséquences. Avoir un sac d’urgence, connaître les points de rassemblement et suivre les consignes des autorités peut sauver des vies.
La situation reste stable à l’heure actuelle, mais les prochaines heures seront décisives. La terre pourrait encore bouger. Les habitants, eux, restent attentifs, la peur au ventre mais les réflexes aiguisés.