Le début de la saison cyclonique dans le Pacifique mexicain inquiète fortement. Jusqu’à présent, plusieurs systèmes ont été nommés dans cette région. La dernière en date, Flossie, passe à un nouveau stade de danger. En effet, il s’est renforcé pour atteindre le statut officiel d’ouragan de catégorie 1 selon l’échelle de Saffir-Simpson.
Cette évolution alerte autant les autorités que les habitants. Il est crucial de suivre de près ses progrès et de respecter les consignes de sécurité. La puissance de Flossie ne doit pas être sous-estimée, car une tempête peut rapidement devenir dévastatrice.
Une saison d’ouragans active et imprévisible
Ce cyclone, le sixième de la saison dans la région, montre que le phénomène est en pleine intensification. La saison cyclonique dans le Pacifique mexicain s’annonce particulièrement active cette année. Selon les prévisions météorologiques, de nombreux systèmes pourraient atteindre le stade supérieur. La rapidité de l’intensification de Flossie témoigne de la volatilité du climat dans cette zone. À tout moment, une tempête peut gagner en force, prendre une ampleur dangereuse et menacer la côte.
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Le dernier rapport du Service météorologique national mexicain, publié à 21h00 le 30 juin (heure du centre du Mexique), confirme cette montée en puissance. À ce moment, le centre de Flossie se trouvait à seulement 220 km au sud-sud-ouest de Punta San Telmo, dans l’État de Michoacán. Il était également à 280 km au sud de la ville de Manzanillo, dans l’État de Colima. La situation géographique de l’ouragan indique qu’il pourrait impacter fortement certaines zones dans les prochains jours.
Les risques liés à la montée en puissance de Flossie
Les vents soutenus de l’ouragan soufflaient à une vitesse de 120 km/h. Les rafales, quant à elles, dépassaient parfois 150 km/h. Cette force de vent peut causer des dégâts importants. Les constructions fragiles risquent d’être endommagées. Les arbres peuvent être déracinés, et les coupures de courant deviennent fréquentes. La vitesse de déplacement de l’ouragan, de 17 km/h vers l’ouest-nord-ouest, indique qu’il a encore de la marge pour se déplacer le long de la côte ou en mer.
L’impact principal réside aussi dans les précipitations. Flossie transporte une grande humidité, qui peut générer des pluies torrentielles. Le Service météorologique mexicain avertit que certaines régions recevront entre 150 et 250 mm d’eau en quelques heures.
Ces cumuls importants concernent surtout la côte de Guerrero et le sud du Michoacán. D’autres zones, comme Colima, Jalisco et Oaxaca, devront également faire face à des précipitations significatives, comprises entre 75 et 150 mm. Ces volumes d’eau en peu de temps provoquent des inondations, des coulées de boue et des crues soudaines.
Les vents violents et la forte houle accentuent encore la vulnérabilité des zones côtières. Des rafales allant jusqu’à 100 km/h sont attendues sur Guerrero, Michoacán et Colima. Sur les côtes plus éloignées, comme Oaxaca et Jalisco, des vents de 30 à 40 km/h seront ressentis avec des rafales pouvant atteindre 70 km/h. La mer se déchaîne aussi avec des vagues pouvant atteindre 5 à 6 mètres de haut. Ces vagues extrêmes posent un danger sérieux pour la navigation, la pêche et les infrastructures en bord de mer.
Les autorités de la région ont rapidement pris des mesures. Des zones d’alerte et de surveillance ont été établies. La zone d’alerte couvre notamment la région de Punta San Telmo, dans le Michoacán, jusqu’à Playa Pérula, dans le Jalisco. Par ailleurs, d’autres zones, situées entre Zihuatanejo et Cabo Corrientes, restent sous surveillance, en raison du risque de conditions de tempête tropicale dans les heures à venir.
Une trajectoire incertaine, mais un danger persistant
La trajectoire de Flossie se dessine vers l’ouest-nord-ouest à une vitesse de 17 km/h. Cette direction signifie que l’ouragan devrait s’éloigner du littoral mexicain dans les prochains jours. Cependant, cela n’élimine pas le danger. Les bandes nuageuses externes continueront à affecter les zones côtières proches, même si le centre se déplace en mer.
Le risque principal réside encore dans les pluies abondantes. En particulier dans les zones montagneuses, ces précipitations peuvent provoquer des glissements de terrain. Les sols saturés augmentent également le risque d’inondations dans et autour des rivières.
Même à distance, Flossie peut continuer à causer des dégâts considérables. La vigilance reste donc de mise pour tous ceux qui vivent ou travaillent le long de la côte. La priorité du moment consiste à suivre les mises à jour des autorités. Il faut respecter les consignes de précaution, évacuer si nécessaire et sécuriser les biens. La saison des ouragans dans le Pacifique fonctionne à un rythme rapide et imprévisible. Chaque cyclone, comme Flossie, rappelle l’importance d’être vigilant et préparé face à ces phénomènes.