La Niña 2025 : va-t-elle faire baisser la température de la planète ?

La possible baisse des températures planétaires face à la reprise de La Niña en 2025 suscite l'espoir et l'incertitude.

La Niña 2025 arrive tardivement, mais ses effets se feront encore sentir. Selon les prévisions, cette phase froide du phénomène climatique El Niño-La Niña devrait durer jusqu’au printemps. La mise en place de La Niña provoque un refroidissement temporaire de l’océan Pacifique équatorial. Ce phénomène naturel influence aussi l’atmosphère et le climat mondial. Pourtant, ses effets ne peuvent être dissociés de ceux du changement climatique, qui accentue la fréquence et l’intensité des événements extrêmes.

Les fluctuations de température dues à La Niña ne signifient pas forcément une baisse globale des températures. En réalité, la tendance générale reste au réchauffement climatique. Depuis plusieurs années, des records de chaleur sont battus. La présence d’El Niño, la phase chaude, a contribué à cette tendance. Maintenant, après une période d’incertitude, l’arrivée tardive de La Niña pourrait modérer cette hausse, mais l’effet sera léger.

En effet, selon l’Organisation météorologique mondiale (OMM), La Niña devrait se développer durant l’été et l’automne, pour continuer jusqu’au printemps 2026. Cependant, l’intensité et la durée restent incertaines. Les climatologues, comme Álvaro Silva, soulignent que la transition d’El Niño à La Niña est une évolution naturelle. Elle survient souvent rapidement, surtout après des vagues de chaleur exceptionnelles.

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Impact de La Niña sur le climat mondial et régional

Les effets de La Niña s’étendent à travers le globe. La présence du phénomène entraîne généralement une baisse des températures en surface. Néanmoins, cette réduction est faible face à la tendance au réchauffement constatée ces dernières années. La ONU précise, par exemple, que les neuf années les plus chaudes ont eu lieu malgré la persistance de La Niña.

Résultat : la température mondiale continue d’augmenter, malgré ces phases refroidissantes. Par conséquent, La Niña ne suffit pas à inverser la tendance du changement climatique. L’impact reste modéré, mais il peut accentuer certains événements météorologiques extrêmes.

En Amérique latine, par exemple, La Niña impacte considérablement le climat. La région connaît souvent des précipitations plus abondantes dans le sud du continent. À contrario, à l’est, la sécheresse peut s’aggraver, contribuant à des conditions de plus en plus difficiles. La Corne de l’Afrique a non seulement connu une famine majeure récemment, mais aussi d’importantes sécheresses dues à des périodes prolongées de La Niña.

Ces phénomènes climatiques amplifient la vulnérabilité des populations. Par ailleurs, La Niña influence aussi la saison cyclonique. Elle tend à intensifier l’activité cyclonique dans le Pacifique, tout en la réduisant dans l’Atlantique. Avec La Niña, les tempêtes tropicales deviennent plus violentes dans le Pacifique, augmentant ainsi les risques pour plusieurs régions.

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La Niña 2025, arrivé tardivement, sera probablement plus faible que d’habitude. Cependant, ses effets ne doivent pas être sous-estimés. La coexistence de ce phénomène avec le changement climatique accentue les phénomènes météorologiques extrêmes et l’instabilité climatique mondiale.

Définitivement, la lutte contre le changement climatique demeure plus que jamais essentielle. Les sociétés doivent s’adapter à ces variations naturelles, tout en œuvrant pour réduire leur impact à long terme. La vigilance reste de mise pour anticiper et gérer les conséquences d’un climat en constante évolution.