Le pape Léon XIV a déclaré avec colère qu’il y avait des « peuples entiers humiliés » et que ce sont eux les responsables

Pape Léon XIV : dans ses déclarations, il affirme que ces nations sont en grande partie responsables de leur propre humiliation.

Ce dimanche, à Rome, le pape Léon XIV a présidé sa toute première célébration de la Fête-Dieu depuis son élection. Cette cérémonie revêt une importance particulière, car elle souligne l’engagement de son pontificat en faveur des plus démunis. Lors de la messe, il a dénoncé avec force « l’arrogance indifférente » des riches face à la misère des peuples humbles. Son message appelle à la reflexion et à l’action pour un monde plus juste et solidaire.

Pape Léon XIV : une dénonciation claire des inégalités sociales

Le pape Léon XIV a évoqué la situation alarmante dans le monde actuel. Selon lui, « aujourd’hui, au lieu des multitudes dépeintes dans l’Évangile, ce sont des peuples entiers, humiliés par la cupidité des autres, qui souffrent ». Il a déploré que, plutôt que de partager, certains gaspillent l’opulence.

Pendant son homélie, il a souligné que « face à la misère de beaucoup », l’accumulation de richesses par quelques-uns devient un signe d’arrogance indifférente. Cette attitude, a-t-il précisé, engendre douleur et injustice. Le message du pape insiste donc sur l’importance de privilégier la solidarité et le partage, plutôt que la cupidité.

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Pape Léon XIV : une célébration porteuse d’espoir et d’action

L’origine de cette réflexion repose sur un passage biblique : la multiplication des pains et des poissons. Pour l’Église, cet événement doit servir de critère d’urgence pour agir. Léon XIV encourage à distribuer cette espérance avec générosité à tous. « Forts de la nourriture que Dieu nous donne, portons Jésus dans le cœur de tous », a-t-il affirmé. Il invite à faire de cette célébration un moment d’engagement et de service, en montrant que l’amour du prochain doit primer. La fête de la Fête-Dieu, instaurée en 1264 par le pape Urbain IV, symbolise justement cette unité et cette solidarité.

Une tradition ancestrale célébrée avec ferveur dans la capitale italienne

Léon XIV a choisi de célébrer la Fête-Dieu à Saint-Jean-de-Latran, un lieu chargé d’histoire. Depuis son instauration, cette fête a toujours été un moment fort dans la tradition catholique. Initialement fixée au jeudi, la célébration a été décalée au dimanche par le pape François en 2017, pour permettre à davantage de fidèles d’y participer.

Toutefois, cette année, la cérémonie revient au calendrier traditionnel, au cœur d’un week-end marqué par le Jubilé, dédié à la réflexion sur le leadership et la spiritualité. Après la messe, Léon XIV présidera une procession vers la basilique Sainte-Marie-Majeure pour bénir le Saint-Sacrement, ralliant ainsi les fidèles dans un ultime acte de foi et de solidarité.

Un message universel, au-delà des traditions

La procession et la célébration de la Fête-Dieu ne sont pas seulement des rites. Elles portent un message fort : faire preuve d’humilité, partager et bâtir un monde plus juste. La tradition de cette fête trouve ses racines dans le « miracle de Bolsena », où un signe divin confirmait la présence réelle du Christ dans l’Eucharistie. Ce miracle illustre la foi et la confiance en Dieu, mais aussi l’appel à reconnaître la dignité de chaque être humain.

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En cette journée, le pape Léon XIV rappelle que l’Église doit être un exemple d’amour et de solidarité pour tous. La célébration de la Fête-Dieu devient ainsi une occasion précieuse pour méditer, prier et agir en faveur des plus vulnérables.

Cette célébration à Rome rappelle que la véritable richesse réside dans le partage et la compassion. Elle invite chacun à faire preuve d’humilité face à l’injustice et à s’engager pour un monde plus équitable. Parce que, comme le soulignait Léon XIV, « c’est en donnant que l’on reçoit vraiment ».