Le 10 juin, une crise diplomatique a éclaté autour de Greta Thunberg. La militante écologiste, à bord d’un bateau humanitaire, a été interceptée par les forces israéliennes. La communauté internationale s’est rapidement mobilisée, exprimant son inquiétude face à la détention d’une jeune adolescente. Mais, comme à son habitude, Donald Trump n’a pas tardé à donner son avis. Sa réaction a été tranchante et sans détour. Il en profite pour critiquer la jeune activiste tout en donnant une vision sarcastique et dédaigneuse de la situation.
Trump réagit à l’accusation d’enlèvement de Greta Thunberg

Les déclarations de Trump ont marqué les esprits. Lors d’une conférence de presse, il a qualifié Greta Thunberg d’« étrange » et en colère. Selon lui, elle serait « une jeune femme en colère » qui aurait besoin « d’un cours de gestion de la colère ». Cette attaque directe intervient après que Thunberg a affirmé avoir été « kidnappée » par les forces israéliennes lors de la saisie du bateau d’aide humanitaire.
Ce ton méprisant de Trump va à l’encontre de la majorité des responsables mondiaux. En effet, la capture du navire, qui transportait nourriture, médicaments et militants pour la cause palestinienne, a été dénoncée par plusieurs organisations. La coalition Freedom Flotilla condamne vivement cette intervention, qu’elle qualifie de violation du droit international.
Pour eux, Israël aurait agi de manière disproportionnée, compromettant la livraison de l’aide essentielle à Gaza. Pourtant, le gouvernement israélien justifie ses actions par la nécessité de maintenir le blocus de Gaza, instauré depuis 2007 suite au contrôle du Hamas.
Une intervention qui divise l’opinion publique mondiale. Certains dénoncent un acte de sécurité, d’autres soulignent une violation des droits humains. Sur place, Greta Thunberg et d’autres militants, comme Rima Hassan ou Yanis Mhamdi, tentaient de faire entendre leur voix. Leur objectif : attirer l’attention sur la crise humanitaire grandissante à Gaza, où la situation s’aggrave chaque jour.
Selon l’ONU, plus de 54 000 personnes ont déjà perdu la vie depuis le début du conflit. La tension est à son comble, et la voix de Thunberg, malgré sa jeunesse, dépasse largement les frontières du militantisme environnemental.
Le futur de la jeune activiste face à la politique israélienne
Après son transfert à l’aéroport de Tel-Aviv, la question se pose : que va-t-il advenir de Greta Thunberg ? Selon les autorités israéliennes, elle et les autres militants seront expulsés du territoire. Mais pour la militante suédoise, cette expérience n’est pas sans conséquence. Sur Instagram, elle a publié un message poignant. Elle y déplore que « le monde ne puisse pas rester spectateur silencieux d’un génocide en direct ». Une déclaration forte, qui souligne le rôle moral que joue cette jeune femme sur la scène mondiale.
De leur côté, les organisateurs du bateau dénoncent une « opération de répression » contre ceux qui tentent de soutenir Gaza. Israël, lui, insiste sur la légitimité de ses actions, évoquant le contexte sécuritaire et la nécessité de faire respecter le blocus. Entre accusations de génocide et affirmations de souveraineté, le conflit dépasse désormais le cadre diplomatique pour s’inscrire dans une controverse mondiale.