Après une période difficile, Michel Drucker renaît de ses cendres. Le 13 juin prochain, l’animateur emblématique de la télévision française retrouvera le devant de la scène sur France 3. En prime time, il présentera une nouvelle émission intitulée « Familles, je vous aime ». Sur le plateau, il accueillera des célébrités entourées de leurs proches. Ce retour marque un vrai tournant dans sa carrière, témoignant de sa détermination et de sa passion inébranlable pour la télévision.
Malgré les épreuves, Michel Drucker reste debout. En 2020 et en 2023, il a subi deux opérations à cœur ouvert, ce qui aurait pu mettre fin à ses ambitions. Cependant, il refuse de baisser les bras. Lors d’une interview avec Franceinfo, il confie : « Mon cœur m’a fait plus que des frayeurs. Je suis étonné d’être là. » Son courage impressionne.
Il évoque aussi le soutien précieux de France Télévisions, qui lui a toujours tendu la main. Il se remémore leur présence lors de ses hospitalisations : « Ils sont venus me voir à l’hôpital pour me dire : ‘Michel, on va vous attendre’. » Ce soutien indéfectible a été une véritable bouée de sauvetage pour lui.
Michel Drucker : une renaissance grâce à la volonté et au sport

Michel Drucker n’a pas simplement survécu. Il a décidé de revenir plus fort. Malgré les obstacles, il affirme avoir retrouvé un mental de fer. « Je leur ai dit que j’allais revenir estropié, handicapé, que je n’aurais pas tous mes moyens… Mais je suis revenu avec une force mentale incroyable. » Il explique aussi que le sport a joué un rôle clé dans sa réhabilitation.
« Si je n’avais pas fait de sport, si je n’avais pas un mental fort hérité de mon père, je ne serais plus là. Les opérations auraient été vaines. » Agé de 83 ans en septembre, il prouve que la passion ne se dément pas avec l’âge. Son engagement dans la télévision reste intact, motivé par une véritable addiction à la scène et au direct.
Une passion qui ne faiblit pas
Michel Drucker considère la télévision comme un métier hors normes. Il le décrit comme une vocation exigeante, mais aussi profondément passionnante. « Ce n’est pas un métier normal, il faut un grain pour le faire. C’est une addiction. »
Pourtant, cette passion lui donne des forces, surtout après avoir frôlé la mort. Il affirme : « La passion ne fatigue pas. Quand on a la chance d’avoir cette passion, on avance chaque jour avec joie. » Pour lui, continuer à travailler reste un enjeu majeur. La vie lui offre l’opportunité de poursuivre sa carrière, et il compte en profiter pleinement.
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