Une mannequin a perdu ses deux jambes après une infection avec un tampon et a continué sa carrière

Après une infection liée à un tampon, elle réinvente sa vie et poursuit sa carrière avec détermination et inspiration.

En 2012, Lauren Wasser, un mannequin renommé surnommé « La Fille aux Jambes d’Or », a vécu un cauchemar qui a changé sa vie à jamais. À seulement 24 ans, elle a contracté le syndrome du choc toxique (SCT), une infection rare mais grave, après avoir utilisé un tampon. Ce récit poignant met en lumière les risques méconnus liés à certains dispositifs menstruels et invite à la sensibilisation pour mieux protéger la santé des femmes.

Le parcours dramatique de Lauren Wasser

Une mannequin a perdu ses deux jambes après une infection avec un tampon et a continué sa carrière
Capture Instagram

Tout a commencé un matin d’octobre. Comme chaque mois, Lauren a utilisé un tampon, qu’elle a changé toutes les quatre heures, conformément aux recommandations. Pourtant, rapidement, elle a ressenti des symptômes qu’elle a ignorés au début. Elle se sentait fiévreuse, chaude, avec des frissons. Ses symptômes se sont intensifiés, sa température atteignant 41,5 °C.

Face à cette détérioration, elle a voulu se déshabiller, son chien sentant que quelque chose n’allait pas, aboyait fébrilement. Elle se souvient avoir été retrouvée face contre terre, à 10 minutes de la mort.

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Le déroulement de la situation a été brutal. Transportée aux urgences, Lauren a subi deux crises cardiaques et ses organes ont commencé à faiblir. Plongée dans le coma pendant plus d’une semaine, elle a dû faire face à une réalité difficile.

Les médecins ont dû lui amputer la moitié de la jambe droite, ainsi que quelques orteils du pied gauche, pour sauver sa vie. Ce syndrome, causé par une infection bactérienne souvent liée à l’utilisation de tampons, peut évoluer très vite. Lauren décrit aujourd’hui cette expérience comme un tordant rappel des dangers possibles.

Une nouvelle combat pour sa santé

Après cette crise, Lauren a continué à lutter contre des douleurs insupportables. En 2018, elle a choisi une nouvelle intervention chirurgicale, cette fois pour se faire retirer la moitié de la jambe gauche. Elle explique que cette décision n’a pas été facile, mais nécessaire. Depuis, elle a adopté d’autres modes de protection, utilisant désormais des serviettes hygiéniques pour éviter tout risque supplémentaire. Son récit vise à sensibiliser le public aux dangers potentiels liés à certains produits menstruels et à encourager une utilisation plus sûre et responsable.

Un message d’espoir et de sensibilisation

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Lauren Wasser ne se résout pas à garder son histoire pour elle. Elle souhaite à travers ses témoignages, inspirer et informer. Sur ses réseaux sociaux, elle raconte son parcours pour montrer que l’on peut sortir de l’ombre et retrouver confiance en soi. Elle insiste sur le fait que le syndrome du choc toxique peut toucher tout le monde, hommes, femmes, enfants ou personnes âgées. Les experts souligne que les facteurs de risque incluent l’utilisation de tampons, mais aussi d’autres dispositifs comme les coupes menstruelles ou les éponges contraceptives.

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Ce tragique récit rappelle qu’il est crucial de respecter les règles d’hygiène et de vigilance lors de l’utilisation de produits menstruels. Il faut aussi rester attentif à tout symptôme inhabituel, car une intervention rapide peut sauver des vies. Lauren Wasser, aujourd’hui âgée de 36 ans, continue de poser pour des défilés de mode. Elle porte ses deux bijoux en or sur ses membres, symbole de sa résilience et de son engagement. Elle veut surtout être une voix pour la prévention, afin d’éviter que d’autres vivent la même tragédie qu’elle.