L’été austral s’installe à Sydney, avec ses températures qui dépassent souvent les 40 °C. Sur les chantiers, la chaleur devient un véritable défi pour les travailleurs. Certains enlèvent leur chemise pour supporter la canicule. Cependant, une différence notable persiste entre hommes et femmes. Alors que ces derniers peuvent se débarrasser de leur haut, les femmes doivent souvent rester couvertes. Ce décalage soulève une question essentielle : peut-on réellement parler d’égalité quand les règles vestimentaires diffèrent selon le genre ?
Ce débat a été mis en lumière par Shianne Foxx, une paysagiste australienne connue sous le pseudonyme “The Bikini Tradie”. Sur TikTok et Instagram, elle partage son quotidien de travailleuse en extérieur. Lors d’une journée de forte chaleur, elle a posé une simple question : “Puis-je enlever mon haut, comme mes collègues masculins ?” La réponse qui lui a été donnée ?
Non, car cela pourrait distraire les autres travailleurs. Ce refus a provoqué une réaction en chaîne. La publication de Shianne est devenue virale et a relancé le débat sur l’égalité des conditions de travail dans des secteurs majoritairement masculins.
Une femme devient le symbole d’un changement nécessaire
Shianne Foxx ne cherche pas à choquer gratuitement. Elle demande simplement une cohérence dans l’application des règles professionnelles. Elle estime que les femmes devraient avoir les mêmes libertés vestimentaires que leurs collègues masculins, surtout lors des températures extrêmes.
Selon elle, il est injuste que, sous prétexte de norme ou d’image, les femmes soient obligées de porter plus de vêtements, même lorsque la chaleur devient insupportable. Sa démarche vise à remettre en question ces codes et à promouvoir une égalité réelle en milieu professionnel.
Depuis la vidéo, la polémique a fait du bruit. Beaucoup d’ouvriers et de professionnels de terrain se sont reconnus dans son combat. Pour eux, il devient évident que les règles vestimentaires doivent évoluer face aux réalités climatiques. Cependant, certains rappellent que ces règles ne sont pas uniquement dictées par le confort. La sécurité, l’hygiène et l’image de l’entreprise restent aussi en jeu. La tenue vestimentaire doit ainsi respecter des normes qui garantissent la crédibilité du secteur.
— Marielba Orozco (@MarielbaOrozco) June 26, 2025
Ce débat soulève alors une problématique majeure : comment adapter les règles du travail à la montée des vagues de chaleur sans créer de nouvelles discriminations ? La solution passe par une adaptation équitable des réglementations. Si l’autorisation du torse nu est envisagée pour les hommes, il faut offrir aux femmes des alternatives équivalentes. Par exemple, des tenues légères, des vêtements ajustables ou des équipements conçus pour supporter le froid intense. L’objectif n’est pas de privilégier certains, mais d’assurer à tous un traitement juste et respectueux face à la température.
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