Ils ont trouvé un bébé dans un bâtiment scellé depuis des années, personne ne pouvait le croire, jusqu’à ce qu’ils découvrent quelque chose d’inquiétant

Lors des inondations, un bébé est miraculeusement retrouvé dans un bâtiment abandonné et verrouillé. Ce qui semble d’abord être un sauvetage devient rapidement une énigme familiale chargée de secrets.

Mon cousin ne panique jamais. Pas lui. Ce jour-là, pourtant, sa voix tremblait. Sur son téléphone satellite, il m’a envoyé une image floue. Un nourrisson, emmitouflé dans une couverture bleue, couverte d’étoiles et de nuages.

« On a sorti le bébé du bâtiment 6 », disait son message.

Ce détail m’a glacée. Moi seule connais ce lieu.

Le bâtiment 6, c’était une boulangerie. Puis, des bureaux temporaires. Fermés depuis des mois. Aucun employé. Aucun visiteur. Surtout, aucune famille. Et la porte ? Cadenassée. Renforcée. Jamais ouverte.

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Mon cousin travaille dans les secours depuis quinze ans. Je l’ai vu faire l’impossible. Remonter des corps sous des glissements de terrain. Sauter dans des eaux noires sans équipement. Toujours calme. Toujours lucide. Mais aujourd’hui, il ne comprenait plus rien.

 Une couverture trop familière

Je suis allée sur place. Le bâtiment 6 était intact, scellé comme toujours. Pas la moindre trace de passage. Pourtant, ils y avaient trouvé un bébé. Vivant. Et ce n’était pas un mirage.

La couverture me hantait. Ce n’était pas un modèle du commerce. C’était celle que notre tante avait cousue à la main. Un travail délicat, qu’elle avait fait avec amour pour le fils de sa fille.

Un fils qui n’a jamais respiré. Il y a six mois, nous étions tous au cimetière. Le tout petit cercueil blanc. La couverture pliée dessus. Personne ne l’a touchée depuis.

Alors comment se retrouve-t-elle autour d’un bébé vivant, au milieu d’un bâtiment vide, scellé, noyé sous les eaux ? Je n’ai rien dit à mon cousin. Pas encore. Il ne supporterait pas d’entendre cette histoire.

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D’abord, j’ai cru à une erreur. Ou à un vol étrange. Puis j’ai pensé au pire. À une mauvaise farce. Mais le bébé respirait. Il tenait mon doigt. Il avait les mêmes yeux que ma cousine.

J’ai fouillé nos archives. Rien. Pas de naissance enregistrée. Pas de disparition d’enfant. Rien dans les bases de données. Ce bébé n’existait pas. Officiellement, il n’est né nulle part. Alors pourquoi ressemble-t-il à un membre de notre famille ?

 Les réponses refusent de venir

Je dors peu, depuis. Je rêve du bâtiment 6. Toujours fermé, toujours sec à l’intérieur. Pourtant, il y a des traces de pas d’enfant sur le carrelage. Des empreintes fraîches. Comme si le bébé avait marché avant d’être trouvé.

Mais ce n’est pas possible. Il n’a que quelques jours. Peut-être une semaine. J’ai demandé une analyse ADN. J’attends les résultats.

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En attendant, ma tante est venue. Elle a vu l’enfant.  Elle l’a simplement pris dans ses bras. Puis elle s’est mise à pleurer. En silence. Elle non plus ne comprend pas. Ou peut-être qu’elle refuse de comprendre.

Je sens que quelque chose approche. Une vérité que je ne suis pas encore prête à entendre. Mais le bâtiment 6 ne ment pas. Il garde ses secrets. Il choisit à qui il les livre. Et moi, j’ai tourné la clé.