Trois maisons et deux granges ont brûlé au Pizou (Dordogne) suite à un feu de pré dans un hameau isolé. 70 pompiers ont été mobilisés avec de nombreux engins de lutte contre les incendies. Six hectares ont brûlé

Les pompiers ont combattu sans relâche un feu dévastateur, sauvant un hameau isolé d’une catastrophe encore plus grave.

Au Pizou, les pompiers ont été appelés en urgence pour maîtriser un incendie qui a détruit trois maisons et deux granges. Leur mobilisation rapide a permis de contenir les flammes malgré six hectares réduits en cendres. Trois maisons et deux granges détruites par les flammes

 Un hameau isolé face à la peur

Au Pizou, en Dordogne, un après-midi d’été a basculé dans le drame. Dans un hameau reculé, un feu de pré s’est propagé rapidement. Le vent a attisé les flammes et en quelques minutes, les habitants se sont retrouvés piégés par une fumée épaisse.

Les cris, les courses précipitées et les regards effrayés ont marqué ce moment. Trois maisons et deux granges se sont embrasées les unes après les autres. Les habitants ont tenté d’aider comme ils pouvaient, en transportant des seaux d’eau ou en éloignant les animaux. Mais face à la violence du feu, leurs gestes restaient dérisoires.

Soixante-dix pompiers venus de plusieurs casernes ont convergé vers le hameau. Leurs camions rouges ont envahi les petites routes sinueuses. Ils ont installé leurs lances à eau et se sont relayés sans relâche. L’odeur de bois brûlé et le crépitement des flammes couvraient tout le reste.

Les habitants, rassemblés à distance, regardaient leur vie partir en fumée. Certains pleuraient, d’autres restaient muets, figés par le choc. Chacun espérait que le feu s’arrête avant d’atteindre davantage de maisons.

 Un combat acharné contre l’incendie

Les pompiers ont lutté pendant des heures pour contenir les flammes. Le terrain sec et les herbes hautes alimentaient le brasier. Six hectares ont fini par partir en fumée. Le ciel s’est assombri et un nuage noir a recouvert la campagne environnante.

Grâce à la coordination des équipes, le feu n’a pas gagné les forêts proches. Les habitants craignaient que tout le hameau disparaisse. Mais l’expérience et la réactivité des secours ont limité le désastre. Lorsque les flammes ont enfin été maîtrisées, le silence a pris la place du vacarme.

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Trois maisons n’étaient plus que des ruines calcinées. Deux granges s’étaient effondrées, ne laissant que des poutres noircies. Les propriétaires, effondrés, contemplaient les débris de toute une vie. Les voisins s’approchaient pour réconforter ceux qui avaient tout perdu. Dans ce malheur, la solidarité se révélait plus forte que les flammes.

Le lendemain, les habitants ont vu l’ampleur des dégâts à la lumière du jour. Le sol noirci, les arbres brûlés et les toits effondrés témoignaient de la violence de l’incendie. Mais au milieu de cette désolation, une certitude grandissait : le hameau ne resterait pas seul. Des élans d’aide s’organisaient déjà.

Au Pizou, ce feu restera gravé comme l’un des plus marquants de ces dernières années. Les cicatrices sont visibles, mais la volonté de se relever l’est encore plus. Car derrière la cendre, une communauté soudée se reconstruit toujours.