Un chien dans une situation critique tentait de s’échapper du fond d’un ravin. Une femme poursuivait l’animal pour le rattraper. Le personnel de Maire qui observait la scène l’a alors interrogée sur l’état de l’animal. Celle-ci a déclaré qu’elle en était la propriétaire.
Pourtant, l’état de l’animal était particulièrement inquiétant. C’est pourquoi ils ont enquêté auprès des voisins. Les informations recueillies ont alors révélé que dans une maison, un homme et sa fille gardaient des animaux dans une situation de maltraitance dans le but de collecter des fonds.
Ces personnes utilisaient des photos des chiens pour demander de l’argent en vue de leur récupération et de leur entretien. Malheureusement, les fonds récoltés n’allaient pas aux chiens.
Ils sauvent 24 chiens et quatre chats
La commune a précisé qu’au vu des mauvais traitements et de la vulnérabilité des chiens, une action a donc été menée le mercredi 22 mars. Au cours de celle-ci, ils ont ainsi sauvé 24 chiens et quatre chats.
Malheureusement, deux chiens sont morts, dont « Gasparin », le nom donné au chien qui a alerté le public sur la situation.
« Il a utilisé ses dernières forces pour s’échapper et nous guider jusqu’à l’endroit où nous avons ensuite démantelé un lieu de maltraitance animale qui profitait de la bonne volonté des habitants. Il est mort le jour même du sauvetage parce qu’il savait qu’il savait qu’il avait accompli sa mission. Et, surtout, il n’est pas mort dans l’oubli », a déclaré la commune.
Un centre d’urgence a permis de prendre les chiens en état très critique. Les autres, placés dans des foyers temporaires, sont en cours de stabilisation.
Chiens sauvés
Par ailleurs, la commune a également demandé la collaboration de la population en réclamant des logements temporaires. Aussi, le soutien, le suivi vétérinaire, les médicaments et la nourriture sont bien sûr fournis jusqu’à ce qu’un foyer permanent soit trouvé pour ces chiens.
La Direction du bien-être animal de la municipalité a effectué la saisie conformément à l’article 47 du décret 5-2017. De plus, la personne responsable s’engage à « ne plus jamais avoir sous sa garde ou sous sa responsabilité ou sa propriété aucune espèce animale. Et ce qu’il s’agisse d’animaux de compagnie et/ou de tout être vivant non humain qui présente un système nerveux capable de ressentir la douleur, de répondre à des stimuli et de se déplacer volontairement ».
La municipalité précise aussi que la plainte correspondante sera également déposée auprès de l’unité de protection des animaux du ministère de l’agriculture, de l’élevage et de l’alimentation. En effet, la plainte portera sur la cruauté et les mauvais traitements infligés aux animaux.
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