Ils trouvent un chiot qui pleure, mais ce n’est pas un chien, c’est une espèce en voie de disparition

Des voisins de Wandiligong, dans l’État de Victoria, en Australie, ont entendu un chiot pleurer dans leur jardin.

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Dans le jardin de leur maison, une famille australienne a trouvé un chiot blessé. Ils ont pensé que c’était un chien et n’ont alors pas hésité à l’adopter. Cependant, ils ont découvert quelque temps plus tard que ce n’était pas vraiment un chien

La famille a recueilli l’animal, qu’elle pensait être un petit chien ou un renard, et l’a soigné. Ils l’ont emmené par la suite chez le vétérinaire. Celui-ci leur a expliqué que l’animal avait entre huit et dix semaines. De plus, il a effectué des tests ADN pour confirmer de quel type d’animal, il s’agissait

À la grande surprise, ces tests ADN ont confirmé que le chiot que la famille australienne a trouvé dans son jardin n’est pas un chien. En effet, cet animal qui semblait gravement blessé et en pleurs, caché dans un coin de l’arrière-cour de la maison familiale de Wandiligong, en Australie-Méridionale, était, en réalité, un dingo ; une sous-espèce apparentée aux loups d’Asie.

La famille a décidé d’appeler ce chiot Wandi :

Cet animal, baptisé Wandi, présentait sur le dos des marques qui ressemblaient à l’attaque d’un oiseau de proie, tel qu’un aigle.

Le dingo a été remis à l’Australian Dingo Foundation, une fondation dédiée à la conservation de cette espèce.

Sa directrice, Lyn Watson, a déclaré à CNN qu’il est très rare qu’un dingo 100% pur soit accueilli par une organisation.

La fondation australienne Dingo a déclaré à l’ABC américain :

Source : Capture Instagram

Il s’est très bien adapté, même s’il reste sauvage et le restera toujours. Il paraît très heureux et aime les personnes qui s’occupent de lui.

Cela reste incroyable de le voir. Aussi, beaucoup sont très impatients de le voir grandir. Mais aussi pour voir comment il interagit avec les autres dingos.

La liste rouge des espèces de l’Union internationale pour la conservation de la nature (UICN) classait auparavant le dingo parmi les sous-espèces « en danger ». Mais aujourd’hui, sur la base de données examinées par divers groupes scientifiques, les dingos se retrouvent considérés comme « vulnérables« .

Il existe plusieurs groupes de population de dingos dans différents pays d’Asie du Sud-Est. Et aussi en Australie (voir la carte de localisation).

Deux des problèmes de conservation à l’état sauvage de cette sous-espèce sont l’hybridation avec des chiens domestiques ou sauvages. Et la capture d’individus pour la reproduction et la vente comme animaux de compagnie.

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