Le protocole royal connaît un tournant inattendu. À l’approche de ses propres funérailles, le roi Charles III bouscule les traditions. Il choisit d’inclure le prince Harry dans un moment hautement symbolique. Ce choix, rapporté par plusieurs médias, cherche à envoyer un signal clair : réparer les liens familiaux, même dans la douleur.
Baptisé « Opération Pont Menai », le plan de cérémonie prévoit que Harry marche aux côtés de William derrière le cercueil. Cette image, forte et rare dans l’histoire récente de la couronne, redessine les contours d’une relation longtemps fragilisée.
Mais ce n’est pas tout. Meghan Markle, Archie et Lilibet ont également leur place dans les différentes étapes de l’adieu. Présents à la veillée de Westminster Hall, puis aux services religieux, ils retrouvent leur place dans le cercle royal. Une situation impensable il y a encore quelques années, après le Megxit et les tensions qui ont suivi.
Le palais de Buckingham garde le silence. Aucune annonce officielle ne vient confirmer ou infirmer cette inclusion. Ce mutisme calculé vise probablement à éviter une surenchère médiatique. Malgré cela, plusieurs sources proches du roi parlent d’un choix réfléchi. L’un d’eux évoque un véritable « rameau d’olivier » tendu par Charles à son fils cadet.
Une cérémonie chargée de sens, entre tradition et modernité
Le roi ne se contente pas d’un simple geste symbolique. Il souhaite imprimer sa marque à chaque étape des obsèques. Contrairement à celles de sa mère, Élisabeth II, la période de deuil national devrait durer entre 10 et 11 jours, au lieu de deux semaines.
Il insiste également sur l’intégration de pratiques durables dans la cérémonie. Ce détail reflète sa longue implication dans la cause environnementale. Charles III cherche ainsi à mêler mémoire, conviction personnelle et message politique.
Dans son livre « In the Shadow », le prince Harry relate une scène poignante. Lors des funérailles du prince Philip, Charles aurait supplié ses fils de ne pas transformer ses dernières années en cauchemar. Ce souvenir pèse lourd. Il influence sûrement l’actuel rapprochement.
À lireHérault : une employée de maternelle placée en détention pour des faits graves sur neuf enfantsHarry, installé à Montecito, multiplie les gestes d’apaisement. Il se montre ouvert à un dialogue. De son côté, Charles saisit cette main tendue, même si certaines tensions persistent.
Le prince William, par exemple, ne cache pas sa réserve. Il n’aurait pas été consulté avant cette décision. Son entourage exprime une certaine frustration. Cette divergence rappelle que l’équilibre reste fragile, malgré les gestes de réconciliation.
Des événements futurs pourraient renforcer ce regain de lien. Les Jeux Invictus organisés au Royaume-Uni ou le quatre-vingtième anniversaire du roi, en 2028, offrent des occasions propices. Ces rendez-vous peuvent servir à montrer un front uni, même temporairement.
Charles III veut quitter la scène avec un message fort. Il préfère une image de famille rassemblée plutôt que divisée. En intégrant Harry à ses adieux, il redéfinit les codes de la monarchie moderne. Reste à savoir si ce nouveau départ trouvera un écho durable dans les cœurs, bien au-delà du protocole.