Le mercredi matin, vers six heures, une terrible tragédie secoue la ville d’Algemesí. Des agents du 112 se dépêchent rapidement sur place en réponse à un appel d’urgence, dont la voix d’une mère paniquée évoque une dispute familiale qui dégénère catastrophiquement. En arrivant au domicile, la police nationale et locale découvre l’horreur : la femme de 34 ans et leur fils de trois ans ont été assassinés.
La victime, qui jusqu’alors avait été protégée par la peur, n’est pas enregistrée dans le système VioGén, pourtant dédié à la surveillance des violences sexistes. Pourtant, ses proches évoquent l’existence de violences persistantes. Hélas, ils n’ont pas signalé ces faits, craignant des représailles.
Un homme tue sa femme et son fils de 3 ans
Le suspect, l’époux de la victime, est arrêté sur place. La police confirme rapidement qu’il est l’auteur présumé de ce double meurtre. Selon le maire d’Algemesí, José Javier Sanchis, la femme a été tuée à l’arme blanche. La majorité de ses blessures entraîne une suffocation. En compagnie de l’équipe médicale, les agents tentent de sauver l’enfant.
Malheureusement, ils ne réussissent pas. L’enfant décède peu après l’intervention. La grand-mère, témoin direct de l’horreur, appelle le 112. Elle signale que son gendre la frappe. Pendant qu’une équipe de police et de secours intervient, le suspect avoue avoir commis le crime. Il affirme avoir tué sa femme et son enfant.
L’unité des homicides de la brigade de police judiciaire doit éclaircir tous les faits dans le cadre de l’enquête qu’elle mène. La mairie d’Algemesí exprime sa consternation. Elle condamne fermement ces actes de violence dans un communiqué. La mairie annonce également qu’elle met en place un soutien psychologique pour la famille. Des professionnels mobilisent pour accompagner la mère et la grand-mère, qui subissent une douleur immense. La communauté locale observe une période de deuil. La municipalité invite tous les citoyens à participer à une minute de silence.
Ce drame porte la triste marque du féminicide
Depuis le début de 2025, la région enregistre le 17e décès par violence sexiste. En Espagne, depuis 2003, les autorités recensent 1311 féminicides en contexte de violence conjugale. La violence domestique demeure un fléau persistant. Malgré les dispositifs de prévention et de signalement, certains cas restent non signalés par peur ou ignorance. La situation souligne la nécessité d’accroître la vigilance. Il faut continuer à sensibiliser la population et renforcer les dispositifs d’aide. La solidarité doit s’affirmer face à ces drames qui bouleversent toute une communauté.
Ce crime terrible frappe à nouveau la conscience collective. Face à l’horreur, chacun doit rester vigilant. La prévention, la solidarité et le soutien aux victimes restent essentiels. Ne laissons pas la violence continuer à ravager nos foyers.