L’affaire Gérard Depardieu continue de faire la une. Récemment, des experts judiciaires ont confirmé que des propos à connotation se-xuelle avaient été adressés à une fillette lors d’un tournage en Corée du Nord. Ces éléments renforcent l’enquête pénale qui incrimine l’acteur pour des viols. Depuis quelques mois, le scandale ne cesse de s’amplifier et impacte la carrière ainsi que la réputation du célèbre acteur français.
L’affaire Gérard Depardieu : une expertise relance l’affaire
En mai dernier, un expert informatique a analysé la vidéo prélevée lors d’un voyage en 2018. Selon son rapport, il a clairement identifié des propos misogynes et à connotation se-xuelle. La scène montre une fillette avec un poney, à qui il adresse ces commentaires inappropriés. Son analyse indique que ces propos ne peuvent pas être attribués à une erreur ou à une confusion.
Au contraire, il constate que ces propos ciblent explicitement la jeune fille. Le rapport confirme que son rôle dans la scène consiste à observer ces éléments. Les détails techniques, comme ses chaussures à plates, caractéristiques d’un enfant, contrairement à celles d’une femme adulte à talons hauts, renforcent la crédibilité de l’analyse menée.
À lire Gérard Depardieu condamné à 18 mois de prison pour agression sexuelle
Ce rapport intervient dans un contexte déjà lourd pour Gérard Depardieu. En décembre 2023, l’émission Complément d’enquête a révélé ces images inattendues, provoquant un tollé. La diffusion a précipité la chute de l’acteur, déjà mis en cause par plusieurs femmes pour des faits de violences et de viols.
Ces derniers mois, la justice a intensifié la mise en cause. En mai, elle a condamné Depardieu à 18 mois de prison avec sursis pour des agressions lors du tournage des « Volets verts » en 2021. Cependant, il a fait appel de cette décision. La justice tranchera prochainement, lors d’une audience en octobre, la question de la manipulation ou non des images.
Les enjeux à venir
L’enquête ne s’est pas arrêtée là. Le tribunal a programmé une audience correctionnelle le 2 octobre pour déterminer si quelqu’un a truqué les images ou non. La justice doit également faire la lumière sur la nature exacte des propos. À ce stade, le juge a ordonné une autre expertise, cette fois civile, mais nous ne connaissons pas encore ses résultats.
Par ailleurs, le parquet de Paris a requis un procès contre Gérard Depardieu, notamment pour des viols que l’actrice Charlotte Arnould a dénoncés. Ces accusations, qui datent de 2018, alimentent cette période de turbulence pour l’acteur.
Les révélations autour de cette affaire mettent en lumière la complexité de la justice face à des images et à des témoignages contradictoires. La défense de Depardieu affirme que quelqu’un a manipulé ces images et que ses propos n’étaient pas destinés à la fillette. Pour l’heure, le traitement judiciaire de ces accusations est en cours. Les prochains délibérés devront faire émerger la vérité.